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OBSERVATIONS GÉOLOGIQUES
ditions qu'avait fait prévoir la théorie, une source abondante à 29° ou 29°, 5 de température (*), sortant d'un vide naturel, source qu'on a appelée Natividad de Nues Ira Seftora, et qui est aujourd'hui spécialement employée pour le service de la buvette. Les fig. 3 et 4 montrent le mode de captage adopté. Le niveau d'émergence choisi a été déterminé, après une série de jaugeages, par des considérations locales, de manière à laisser la source s'écouler naturellement en 8 vers la rivière avec un embouteillage commode, le débit obtenu dans ces conditions étant suffisant pour les besoins. En cas de nécessité, les tubes T permettent de pomper à un niveau inférieur et d'accroître ainsi le débit ; mais on constate alors une légère diminution de température indiquant une certaine aspiration des eaux froides et, en même temps, on agit sur les anciennes sources 1 et 2, qui ne paraissent pas directement influencées au niveau choisi. Avant l'exécution des derniers travaux , le débit en A (fig. 3) était de 76 à 78 litres par minute ; l'établissement de la fontaine, ayant relevé l'émergence jusqu'en S, a fait tomber ce débit à 60. Ultérieurement, on a constaté que le pompage des anciens puits diminuait le débit de la source nouvelle, accusant ainsi une communication profonde, qui n'était pas douteuse, quoiqu'elle puisse se faire plus ou moins lentement. La création d'une nouvelle source que je désignerai bientôt sous le nom de San Ignacio, à la place des deux anciens puits, a donné le même résultat, et cette chute est devenue permanente à la suite d'une saison thermale, où il avait été fait une continuelle consommation d'eau. On est tombé alors, en septembre 1902, à 30 ou 32 litres par minute. Ultérieure(*) La température est descendue à 27°, par suite des travaux postérieurs de la source San Ignacio que nous étudierons plus loin : les deux sources ayant l'une sur l'autre une influence réciproque intime, bien que très indirecte.
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SUR QUELQUES SOURCES THERMALES
ment, pendant la période d'hiver où l'on a cessé de puiser l'eau thermale, le débit est remonté progressivement et même assez vite; il était de 4i à 46 litres en novembre; en décembre, il a oscillé entre 61 et 88 litres suivant le niveau de la rivière voisine, c'est-à-dire suivant la charge plus ou moins forte exercée par celle-ci sur les fissures thermales. L'influence de cette charge' a pu être constatée à diverses reprises d'une manière extrêmement nette, notamment le 22 décembre 1902 où, comme le montre le tableau ci-joint, le débit a passé ainsi de 61 à 8S litres à la suite d'une crue de 0 m ,30, sans qu'il y ait eu aucune diminution de température et, par conséquent, aucun mélange d'eau froide du torrent à l'eau delà source, par un simple phénomène de pression hydrostatique, analogue à celui que nous étudierons plus loin. La source nouvelle reste, d'ailleurs, parfaitement limpide après les plus fortes pluies : ce qui indique qu'elle n'est pas mélangée avec des eaux de la montagne. SOURCE
NATIVIDAD
DE
NIJESTRA
SESORA.
EN' DÉCEMBRE
DATES écembre
1902 1 2 3 5 6 9 10 H 12 13 15 16 17 18 19 20 03 ci.
23 24 Tome IX, 1906.
LITRES par minute
78 74 64 86 76 66 66 72 72 70 69 66 63 62 61 69 88 76 72
NIVEAU DE
—
VARIATION
1902.
L EAU
DE
LA RIVIÈRE
comparé à l'émergence de la source
1"\52 t-,64 I-.65 l-,85
i-,35 i-,58 l",t55
plus bas que la source
»
»
DES
DÉBITS