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PRINCIPES
DES
MÉTHODES
D'ANALYSE
MINÉRALE
tions salines les unes par rapport aux autres et permettent notamment de beaucoup mieux comprendre les anomalies relevées dans les expériences de L. Kahlenberg : il nous paraît donc nécessaire d'en indiquer le principe et d'en résumer brièvement les conséquences.
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Expériences de Ramsay et Shields. C'est en cherchant à mesurer la masse moléculaire des corps à l'état liquide que Ramsay et Shields ont été amenés à formuler, en 1894, une loi qui n'est pas sans analogie avec la loi des pressions osmotiques (*). La méthode employée par ces savants pour mesurer la masse moléculaire des liquides est basée sur la relation qui existe entre cette masse moléculaire et l'énergie superficielle du liquide donnant lieu aux phénomènes de capillarité. Si l'on considère- deux fluides au contact, l'énergie superficielle se manifeste par ce fait qu'il faut dépenser un certain travail 6 pour augmenter la surface de séparation des deux fluides d'une quantité As, et l'expérience montre que le rapport
FONDÉES
SDR
LES
RÉACTIONS
CHIMIQUES
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«n utilisant la formule connue : l
où g est l'intensité de la pesanteur, r le rayon du tube capillaire, h la hauteur d'ascension du liquide, p et S les masses spécifiques du liquide et de sa vapeur à la température où l'on opère. L'expérience montre que, dans le cas d'un liquide et de sa vapeur, y décroît quand la température s'élève, pour s'annuler au point critique, et il en est de même de V énergie superficielle ys (produit de y par la surface de séparation s du liquide et de sa vapeur), si l'on prend s constant. Si donc l'on porte en ordonnées les températures et en abscisses la valeur de l'énergie superficielle, on obtiendra, pour un liquide déterminé, une courbe exprimant cette énergie en fonction de la température. L'expérience montre que, pour tous les liquides dont on a pu
Ë. est une constante, à une température donnée, pour deux fluides déterminés. Ce coefficient y est ce qu'on appelle ordinairement la tendon superficielle des deux fluides. Sa valeur pour un liquide et sa vapeur, par exemple, se détermine facilement au moyen d'un dispositif spécial imaginé par Ramsay et Shields, en mesurant lahauteur à laquelle le liquide s'élève dans un tube capillaire contenant la vapeur de celui-ci, et (*) W. RAMSAY, l'Énergie de surface pour déterminer la complexité moléculaire des liquides (Conférences faites à la Société Chimique de Paris, années 1893 à 1900, p. 27).
FIG.
5.
déterminer le point critique, la courbe a la forme cicontre : de A (point critique où ys = o) en B (à quelques degrés au-dessous du point critique), elle présente une forme curviligne, puis elle prend la forme d'une droite BG. En faisant donc abstraction de la partie curviligne, l'éner-