Annales des Mines (1906, série 10, volume 9) [Image 294]

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BASES

D'UNE

THEORIE

«*e4Xl<jH8

MECANIQUE

DE DL

L'ÉLECTRICÏTÉ

Vi courbure,, il nous faut, comme Pour tenir compte ^ ^ +0 de la cour u pour le calcul des charges, exprimer M •

A*

BA-SES D'UNE THÉORIE MÉCANIQUE DE déjà admis une variation face des conducteurs.

C 'est

seulement

en

de

L

'ÉLECTSaCITÉ

S83

l'énergie cinétique à la sur-

les

négligeant

termes

de

surface

que l'énergie électrique se réduit à l'énergie potentielle l

~4

des diélectriques,

L'énergie po tentielle sera donc représentée par

La

et

K

prend la forme

j'a-d-.

variation linéaire de l'énergie cinétique à la surface

des conducteurs électrisés donne raison du fait que les

22Wh (2?' + rç")'5 "

charges ne peuvent pas se propager à travers triques.

Cette expression est de même or dre de grandeur que= la charge totale de l'atome, qui est égale à

de la eÀ en a

-chaleur par rayaiàne-

meni : il a reçu du travail

fourni, sans que .son

énergie propre ait varié ; l'énergie potentielle transmise

été

au

Si la charge totale est nulle, aux termes en E près, l'énergie potentielle ne renfermera pas non plus de terme

en E, et se réduira à un terme en KE pour une charge E sur une des faces de l'atome. Elle passera donc par un minimum en s'annulant; ce minimum -correspond à l'état stable, c'est-à-dire à l'état neutre. Tous les atomes du diélectrique passeront simultanément par l'état neutre, avec énergie potentielle minima, si le diélectrique est homogène. L'énergie totale du diélectrique sera de la forme K Wât. Il ne doit plus en être de même dès que cesse l'homogénéité du système. Au contact de deux corps différents, il n'y a aucun motif de croire que les deux atomes voisins atteignent en même temps le minimum d'énergie potentielle. Il s'introduira donc, dans l'expression de l'énergie potentielle, des termes linéaires en Ë, relatifs a ces sutfaces de contact ; il y en aura pour le contact des conducteurs avec les diélectriques, de mêmé que nous avons

Au

coistraire, dans un système

électrisé, si la charge se déplace., il à

la

surface

d 'autres. 11

point où les

absorbés ; en aucun point il n'y a diminu-

tion d'énergie cinétique. 2

diélec-

sans s'échauffer, transmettre

rayons ont

3U -"ë

les

corps mauvais conducteur de la chaleur peut,

s'est transformée en énergie cinétique,

$ + r ?")8»>.

J

U<a

de

faut

qu'elle diminue

certains conducteurs, pour

s 'accroître

diminuera, puisqu'elle renferme un terme linéaire en

Nous

sur

y aura donc des points où l'énergie cinétique

E.

avons posé en principe que l'énergie ekiétique ne

peut pas diminuer dans l'ensemble diminution sur un point,

il

d 'u,n

système; «jij a

faut -qu'il y ait compensation

sur un autre point. Nous pouvons ajouter que 'Cette compensation doit

se

produire en un .point très voisin de celui

qui a subi une perte.

se

Le

principe

est

produisent dans le sens des forces,

état que des forces sensibles

«4ire

au

que les mouvements

et

on

ne

doit faire

point considéré, c'est-à-

des forces exwcées sur des poinsts très ifoisdms.

variation

de

La

charge, entraînant une perte d'énergie ■ciné-

tiq»e. devra être compensée paT mue Taràatiou ioveise,

en un

point très voisin : les charges ne pourront se trans-

mettre que ront pas

se

de

proche en proche.

Dès

lors elles

ne

pour-

transmettre à travers les diélectriques, dont

chaque atome a ùne charge totale invariablement

nulle.