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. L'HYDROLOGIE SOUTERRAINE
comme perméables aux eaux et corrodés par elles : les calcaires à Réquiénies et le calcaire sarmatique (*). On pourrait donc être d'abord tenté de se demander si les phénomènes de décalcification n'auraient pas joué un rôle dans sa formation. Telle n'est cependant pas l'impression que l'on éprouve en l'examinant sur place. Car ce lœss ne ressemble en rien à ces argiles rouges à silex qui occupent une si grande étendue sur les plateaux calcaires de la France. C'est, comme on le sait, une très fine argile sableuse de teinte brune (suffisamment sableuse pour laisser filtrer lentement les eaux), que les érosions ontentaillée suivant des profils caractéristiques et dont les coupes naturelles ou les puits montrent souvent la persistance sur plus de 20 mètres d'épaisseur. Je crois inutile de revenir ici sur les théories connues de sa formation, auxquelles je n'apporte aucun fait nouveau et qui toutes, il faut bien le dire, rendent assez mal compte du phénomène. Alluvions anciennes du Danube. — Ces alluvions forment des terrasses au-dessus du lœss dans la vallée du Danube, notamment à l'Est de Routschouk. B.
— TECTONIQUE.
La région étudiée présente la trace de deux mouvements très différents : l'un Nord-Sud partant des Balkans, l'autre Est-Ouest dans le sens de la mer Noire. Nous allons les examiner successivement. En ce qui concerne d'abord les pressions exercées dans le sens Nord-Sud, on a, depuis longtemps, signalé le (*) Ce dernier peut être considéré comme presque entièrement recouvert par le lœss. Si la teinte du lœss ne lui a pas été attribuée sur ma carte, au risque d'introduire, dans celle-ci, un défaut d'homogénéité apparent, c'est à cause de l'importance que présente, pour l'hydrologie, le Sarmatique et de l'intérêt qu'il y a, par suite, à le mettre en évidence.
DE LA DOBROUDJA BULGARE
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contraste entre le Balkan plissé et le plateau prébalkanique, qui forme son avant-pays septentrional et que l'on peut supposer reposant sur un socle solide, sur un voussoir de l'écorce antérieurement consolidé. Ce contraste est encore plus net, en réalité, qu'on ne pourrait le supposer d'après les descriptions et se présenté, par exemple, avec une rigueur toute théorique quand on franchit le Balkan par le col de Kasan ; mais il n'en existe pas moins, dans l'avant-pays lui-même, des traces de mouvements (accidents secondaires ou plis posthumes), qu'il peut être intéressant de signaler. Le principal de ces mouvements, qui se rattache encore au Balkan plissé proprement dit, est mis en évidence sur la coupe ci-jointe (Pl. Nil, fig. 5); c'est celui qu'accuse le Balkan de Dervent au Nord du Balkan proprement dit. En deux mots, on peut dire qu'au Balkan plissé de Kotel et du col de Kasan succède brusquement au Nord le compartiment aux couches tabulaires à peu près horizontales d'Osman Bazar; mais, au lieu que celui-ci se rattache sans discontinuité, comme on aurait pu croire, à tout le plateau septentrional de Djoumaya, Rasgrade, etc., il s'intercale, entre les deux, une zone sur laquelle l'effort de compression et de dislocation a été porté à son comble : c'est le Balkan de Dervent. On passe donc sans transition, une première fois, des couches plissées aux couches horizontales, et cela très' haut dans la descente du col de Kasan vers le Nord ; puis, avec une égale brusquerie, on rentre momentanément à Dervent dans les couches plissées ou plutôt disloquées, redressées jusqu'à la verticale et entièrement brouillées, que la route traverse dans une gorge profonde, et, encore une fois, on retrouve les couches horizontales en sortant de ces gorges avant Djoumaya. On a l'impression, en faisant la route, de descendre successivement deux marches d'un escalier, dont les parties redressées et disloquées formeraient le montant vertical