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LES EXPÉRIENCES DE
GELSENKIRCHEN-BISMARCK
Ce résultat, singulier de prime abord, s'explique de la manière suivante : les expériences faites avec la bombe complètement fermée ont fait voir que la pression maxima avec les mélanges peu explosifs était obtenue lentement après un temps 3 fois pluslong, par exemple, pour les mélanges les plus faibles qu'avec le mélange fort. Il en résulte que la quantité de gaz qui a le temps de s'échapper par l'orifice est bien plus grande et que la pression maxima est considérablement moindre, à orifice égal, avec le mélange faiblement explosif qu'avec le mélange fort. La température de la flamme est, il est vrai, moins élevée dans le mélange faible, mais cette diminution de température ne compense pas l'effet de la moindre vitesse d'écoulement et de la moindre détente. Quelques observations ont encore été faites au cours
SUR LES MOTEURS ET
L APPAREILLAGE ELECTRIQUES
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laisser passage au gaz. D'autres ont été munis à dessein d'une fermeture imparfaite pour limiter les pressions. Plusieurs essais ont donné lieu à d'intéressantes constatations que nous allons résumer. Moteur n° 2 de 1903 triphasé, de 30 HP, 500 volts, 960 tours à la minute, à mise en court-circuit automatique. — Ce moteur
de ces expériences. Avec les mélanges faiblement explosifs, on voit pendant une demi à deux secondes un jet de flamme sortir de l'orifice, et seulement au bout de ce temps se produit l 'explosion au dehors. Si l'inflammation d'un mélange fort est provoquée par l 'incandescence d'un fil de platine, l'orifice n'étant pas. assez grand pour qu'il y ait explosion à l'extérieur sur le moment, il se produit, au bout de trois secondes environ, une nouvelle explosion intérieure qui, cette fois, se propage au dehors. Cela tient à ce qu'après la première explosion le refroidissement fait pénétrer les gaz du dehors dans la bombe, où, se mélangeant avec ceux déjà brûlés, ils constituent un mélange pauvre et dangereux que la prolongation de l'incandescence suffit pour rallumer. Essais de moteurs et d'appareils sous enveloppes closes imparfaitement hermétiques. — Ainsi que nous l'avons expliqué, la plupart des dispositifs protecteurs, prévus pour être parfaitement hermétiques, se sont trouvés
Fio. 19.
avait un double enroulement sur l'induit, l'un en cage d'écureuil a grande résistance pour le démarrage, l'autre triphasé à faible résistance pour la pleine marche. Ce dernier n'était fermé qu'à une certaine vitesse du moteur, par un interrupteur centrifuge en boite close fixée à l'arbre qui est représenté sur la fig. 19. Cette disposition permettait de rendre la boîte absolument étanche. Du reste, l'étincelle observée au moment de la fermeture était très faible, en raison de la haute résistance de la cage