Annales des Mines (1906, série 10, volume 10) [Image 106]

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LES EXPÉRIENCES DE GELSENKIRCHEN-BISMARCK centimètres centim. carrés carrés par litre

Avec 1 tamis, surface refroidissante 1.104, soit 33, Explosion _ _ l 618, — 19 E 2 — 838, — 25 N

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Dans cette dernière expérience, la flamme traversait le premier tamis.

Fio. 24.

La comparaison ne peut se faire avec précision, la position du point a étant intermédiaire entre les points a et b des expériences pré\ cédentes. Toutefois on eon\ çoit aisément que l'effet de ces masses soit ana^ logue à celui des cloison' nements et produise de , même des pressions anorI maies. Du reste, en mettant FIG . 23. une cloison incomplète (fig. 25), le résultat apparaît beaucoup plus net. L'allumage se faisait vers le fond de la bombe, en c; la cloimm son laissait un passage annulaire de 7 ,5 de largeur. On observa : centimètres cent, carrés carrés par litre

Avec 2 tamis, surface refroidissante 2.208, soit 52 Explosion ^quelquefois E 3.312, 79 jle plus souvent N

SUR LES MOTEDRS ET L'APPAREILLAGE ÉLECTRIQUES 207

La surface limite était donc d'au moins 80 centimètres carrés par litre avec trois tamis successifs. Les variations observées devaient tenir à de légères différences dans la teneur en méthane. Rien ne dit qu'avec un autre cloisonnement on n'aurait pas eu des résultats encore plus défavorables. La surpression suffisante pour produire ces résultats n'était pas considérable : on n'a pas trouvé plus de alm 0 ,009. La vitesse d'écoulement était cependant assez grande pour empêcher les tamis de rougir, l'huile déposée pour protéger les tamis neufs contre la rouille subsistant encore après l'explosion. Après celle-ci, les gaz chauds étaient aspirés à nouveau dans la bombe, de sorte que le tamis extérieur se trouvait porté à une température plus haute que les autres ; il rougissait même, dans le cas où l'explosion se transmettait au dehors. 11 est difficile, après ces expériences, de conserver les chiffres de surfaces limites qui ont été trouvés au début des essais : la position du point d'inflammation et la disposition intérieure de l'enveloppe jouent un rôle trop prépondérant. Il faut y joindre évidemment, d'après ce qui a déjà été observé, l'effet de la force centrifuge. — Tout compte fait, il semble qu'en supprimant les cloisonnements à étroites communications, on puisse estimer comme om toujours suffisante une surface de 150 - par litre, avec au moins deux tamis.

Divers autres résultats d'expériences. — Quelques expériences sur Yécartement le plus favorable des tamis ont mm fait voir que l'on doit se tenir entre 5 et 20 . Trop rapprochés, ils gênent la ventilation ; trop éloignés, ils créent un espace intermédiaire, nuisible à la sécurité. On s'est demandé encore si, par certaines dispositions du contenu de l'enveloppe, il ne pouvait pas se produire tes jets de flammes influant sur la sécurité. L'expérience,