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LES
EXPÉRIENCES
DE
GELSÉNKIRCHEN-BISMARCK
disposée comme l'indique la fig. 26, en plaçant un entonnoir au milieu de la bombe, a montré que les gaz s'échappaient surtout de D vers A, et non directement par l'orifice C. En obturant l'ouverture D de l'entonnoir par une plaque de bois, il y eut explosion avec un - tamis, il n'y en a pas eu avec deux. On pouvait craindre aussi que l'explosion intérieure pût se propager FIG. 26. par des poussières de charbon. Des poussières finement moulues furent insufflées dans la bombe, qui n'était fermée que par un tamis. Par l'explosion intérieure, une gerbe d'étincelles fut projetée au dehors, mais il n'y eut pas explosion à l'extérieur. On essaya aussi l'effet de poussières mélangées d'huile , comme il peut s'en former par le fonctionnement des moteurs dans les mines. Il y eut encore projection au dehors, mais pas d'explosion. Seulement ces poussières, en se collant à la toile métallique, diminuent son pouvoir refroidissant et la surface d'écoulement : elles sont doublement dangereuses. Enfin, les plus petites ouvertures sont une cause d'insécurité. Il suffit de déplacer deux fils de manière àréunir quatre mailles en une pour provoquer une explosion. Mais on peut rendre non dangereux les défauts d'étanchéité des surfaces jointives, des paliers et des passages d'arbres, en forçant les gaz à cheminer sur une longueur assez grande et sous une épaisseur suffisamment réduite pour assurer leur refroidissement : les expériences ont montré qu'une fente de 1 /2 mm d'ouverture sur 50 mm de longueur minima n'est dans aucun cas dangereuse. Il n'en est pas de même avec l mm d'ouverture.
SUR LES
MOTEURS
ET
L APPAREILLAGE
ÉLECTRIQUES
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Étude de la perignition. — Ce que nous avons appelé la perignition, c'est-à-dire la persistance d'une flamme dans l'intérieur de l'enceinte pendant un certain temps, peut être une cause grave de détérioration, et par suite de danger. On en a une preuve dans l'une des premières expériences sur les tamis, faite dans l'idée qu'il fallait offrir au gaz une issue beaucoup plus considérable qu'elle ne s'est trouvée nécessaire.
FIG. 27.
Un cylindre et une calotte avaient été entièrement faits de toile de laiton. Leurs dimensions étaient de 400 mm de diamètre, avec 600 mm de hauteur pour le premier et 150 pour le deuxième. Après l'explosion, une poussée de gaz se fit vers l'intérieur, en même temps que la perignition maintenait les tamis au rouge, et le cylindre prit la forme que représente la figure 27. Le métal était presque fondu.
La bombe ayant été munie de tamis sur ses deux faces, et placée verticalement comme l'indique la fig. 28, condition évidemment la plus propre à entretenir la combustion, celle-ci n'a pas duré moins de vingt minutes, et n'a
