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LES CHEMINS DE FER AMÉRICAINS
que de 16 p. 100 pour un parcours inférieur de 33 p. 10O à celui des tiroirs cylindriques, et 2° dans celles du New York Chicago and S 1 Louis R. R., si la différence est considérable (environ deux fois plus de fuites aux tiroirs cylindriques qu'aux tiroirs plans), elle provient sans doute en grande partie du changement apporté au timbre des machines, celui des locomotives à tiroirs cylindriques étant de 14 kg ,l au lieu de 12 liK ,7. D'ailleurs, quelle que soit l'importance que l'on veuille attribuer à ces chiffres, il faut bien reconnaître que ces expériences ne représentent pas les conditions de la pratique, puisque, sur les machines en service, la pression à l'échappement est supérieure à celle de l'atmosphère pendant une partie de la course du piston, tandis que les fuites ont été mesurées sur des machines au repos, le régulateur étant ouvert en grand et l'échappement étant à la pression atmosphérique. En général, les ingénieurs américains se déclarent très satisfaits des tiroirs cylindriques : en adoptant l'admission parles bords intérieurs, il ne subsiste que les fuites entre l'admission et l'échappement par suite du défaut d'étanchéité des segments, mais les fuites aux garnitures sont insignifiantes, puisqu'il n'y règne que la pression d'échappement. Au contraire, avec les tiroirs plans, les garnitures séparent de l'atmosphère la boîte à tiroir où règne la pression d'admission : on conçoit donc que les fuites aux garnitures des tiroirs plans, ainsi que les fuites provenant du dispositif d'équilibrage, puissent compenser les fuites par « court-circuit » des tiroirs cylindriques (*).
(*) D'après ce que nous venons de dire sur la différence de nature des fuites dans les deux systèmes de tiroirs, on voit que la remarque faite plus haut sur ladifférence entre lesconditions de marche de la machine en service et lors des expériences s'applique surtout aux tiroirs cylindriques ; les conditions adoptées pour les expériences précitées sont donc entachées de partialité en faveur des tiroirs plans.
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MATÉRIEL ET TRACTION
Distribution. — Au point de vue de la distribution, il convient de noter une tendance très intéressante : c'est la récente et très rapide extension prise par la distribua tion Walschaert extérieure. On sait que, jusqu'à ces dernières années, toutes les machines américaines étaient munies de distributions Stephenson placées à l'intérieur des longerons et actionnant les tiroirs extérieurs au moyen d'arbres de renvoi. Cette disposition classique semble être en voie de disparition. En 1904, l' American Locomotive Ca adopta la distribution Walschaert extérieure pour les 4 mécanismes de la machine Mallet du Baltimore and Ohio R. R. ; depuis, son emploi s'est rapidement répandu. La distribution Walschaert extérieure présente sur la distribution Stephenson intérieure les avantages suivants : 1° Plus grande accessibilité pour l'inspection et le graissage. 2° Poids beaucoup moindre ; cette différence résulte des chiffres que nous donnons ici : ils s'appliquent aux locomotives du Lake Shore and Michigan Southern Ry; les poids donnés comprennent l'arbre de relevage (plus lourd avec la distribution extérieure), les excentriques pour les coulisses Stephenson, les contre-manivelles pour les coulisses Walschaert, et tout le mécanisme jusqu'aux tiges des tiroirs exclusivement.
LOCOMOTIVES
1 .885 1.082 583 35
2-8-0
kg. kg. kg. p. 100
LOCOMOTIVES
2.127 1.335 7112 37
2-6-2
kg. kg. kg. p. 100
On peut donc admettre que le mécanisme Walschaert ne pèse que les 2/3 du mécanisme Stephenson. 3° Il dévenait impossible d'accroître les dimensions de la coulisse Stephenson proportionnellement au travail