Cette page est protégée. Merci de vous identifier avant de transcrire ou de vous créer préalablement un identifiant.
460
ÉTUDE DES VENTILATEURS CENTRIFUGES
ÉTUDE DES VENTILATEURS CENTRIFUGES
La réalité est entre les deux, sans qu'on puisse dire exactement où. On doit donc, pour en approcher le plus possible, admettre pour la densité du fluide en chaque point dans le ventilateur :
1° Pour la dépression en un point quelconque de l'ajutage : 'V =s |j*r +
461
H ). r
2° Pour la dépression moyenne dans une section droite quelconque de l'ajutage :
Or les plus grandes valeurs de ,„
_
i
forts ventilateurs employés jusqu'à présent, ne dépassent point 0,02 ; par conséquent la densité du fluide y entrant ne s'abaisse pas de plus de 1,5 p. 100 au maximum. Dans mes expériences, elle ne s'est jamais abaissée de plus de 1 p. 100,
— n'y ayant point dépassé 0,01 aux
TTry
plus fortes vitesses de rotation que j'aie pu y réaliser; et, aux plus faibles, ce rapport n'ayant été que de 0,002, la densité de l'air ne s'est pas abaissée de plus de 0,2 p. 10Q ; par conséquent, en moyenne, elle ne s'est abaissée que de 0,6 p. 100 avec écart maximum de 0,4 p. 100. On voit donc que sa variation a été, dans mes expériences, et est toujours bien réellement négligeable pratiquement, et qu'en négligeant la petite dilatation qui se produit dans un ventilateur on ne peut, d'ailleurs, qu'obtenir pour le travail de l'air des valeurs un peu trop faibles, plutôt qu'un peu trop fortes, mais d'une quantité toujours négligeable pratiquement. Formules définitives. — On peut donc, en conservant une très grande approximation, très suffisante pour la pratique, admettre 5 égal partout à la densité du fluide aspiré, tel qu'il est en dehors du ventilateur, dans les formules suivantes :
r .
dans les plus
dr /" R
2 (I
On pourrait considérer aussi comme dépression moyenne, — au lieu de la moyenne des dépressions dans les surfaces élémentaires de la section droite traversée, comme je viens de le faire, la moyenne des dépressions dans les volumes d'air élémentaires traversant cette section pendant l'unité de temps. Alors on aurait pour son expression : / y,
3 r . iv .
2nr.dr
_ ô
/
iv . 2 -r .
dr
o
fraction dont le numérateur est l'expression du travail total, pendant l'unité de temps, de l'air aspiré pendant ce même temps, au moins dans la section droite d'entrée de l'ajutage, et dont le dénominateur est l'expression du volume total de l'air aspiré pendant cette même unité de temps. Et c'est alors, mais alors seulement, qu'on pourrait dire que le travail total de l'air traversant la section droite d'entrée de l'ajutage est le produit du volume d'air traversant cette section par la dépression moyenne dans ce volume d'air ? m v, produit qui n'est évidemment pas identique à celui de ce volume d'air par la dépression moyenne dans la section droite c\ns,