Cette page est protégée. Merci de vous identifier avant de transcrire ou de vous créer préalablement un identifiant.
468
ÉTUDE DES VENTILATEURS CENTRIFUGES
L, sa largeur ; t'i, la projection de la vitesse de sortie de l'air sur le prolongement du rayon delà turbine (normal à cotte surface périphérique) en un point situé à la distance / de l'une des deux joues du ventilateur, sur la génératrice, vitesse qui peut en effet varier, et varie effectivement, d'un point à l'autre de la largeur L [en outre, cette vitesse peut, et doit môme, varier aussi d'un point à l'autre de l'arc de circonférence parallèle aux joues compris entre les extrémités de deux ailettes consécutives; et cela non seulement dans l'air venant de l'intérieur du ventilateur, mais aussi dans de l'air entrant par sa périphérie même, pour pénétrer plus ou moins loin dans son intérieur et, après s'y être retourné, en ressortir par la périphérie avec celui entré par ailleurs (comme il est arrivé en effet, ainsi qu'on le verra plus loin); de sorte qu'il peut y avoir, sur la longueur de l'arc, non seulement différentes vitesses de sortie positives, mais aussi des négatives. Je n'ai trouvé possible d'obtenir qu'une moyenne générale (pour le même arc et, par suite, pour la même circonférence entière, parallèle aux joues) de leurs projections sur les normales à la surface cylindrique de la périphérie du ventilateur, moyenne générale que représente «J, le volume de fluide rejeté, pendant l'unité de temps, par la périphérie de la turbine du ventilateur, après y être entré par ailleurs, est : V s = *D
ÉTUDE DES VENTILATEURS CENTRIFUGES
469
précédente de v ne représente que le volume d'air sors tant après être entré par ailleurs que par la périphérie de la turbine, et non le volume total sortant par cette périphérie. Quant à son travail, on ne peut plus dire qu'en chaque point son élément lui-même soit le produit du volume élémentaire de fluide sortant par sa dépression en ce point, ni par sa surpression, s'il y était en surpression, comme on comprendrait qu'il y pût être, au moins par places, en même temps qu'il pourrait être en dépression sur d'autres points ; car son état de pression n'y est plus la cause unique, ni même principale, de son mouvement; mais on peut toujours dire que cet élément de travail du fluide rejeté est le demi-produit de sa masse par le carré de sa vitesse ; et par conséquent, en désignant par : ici, la vitesse absolue de sortie du fluide au point situé à la distance / de l'une des deux joues du ventilateur, ou, plus exactement, la moyenne des diverses valeurs de cette vitesse absolue le long de l'arc susdit; o, son poids par mètre cube, qui ne diffère pas plus, et même encore moins (on le verra plus loin), de celui du même fluide extérieurement au ventilateur, qu'il n'en diffère à son entrée par l'ouïe, on peut dire que le travail total du fluide, a sa sortie par la périphérie de la turbine de l'appareil, est, au moins avec la plus grande approximation qu'il m'ait été possible d'obtenir :
J
- vi • dl.
T. .
D ■ 8 /*
r, = —-— /
0
, „ vt . wp . di.
0
Le volume de fluide qui a pu entrer dans le ventilateur en même temps qu'il en sortait, en volume égal, par la périphérie de sa turbine, annule ainsi, par les valeurs négatives de vi correspondant à son entrée, celles positives correspondant à sa sortie, de sorte que l'expression
peut être déterminé, comme v à l'entrée, au moyen r de trois manomètres, disposés, aussi près que possible de la périphérie de la turbine du ventilateur, de la même manière que l'ont été les autres, à l'entrée de l'ajutage Vi
