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ÉTUDE DES VENTILATEURS CENTRIFUGES
maintenant, une personne lisait et énonçait successivement les indications des différents manomètres en action, et une autre personne les inscrivait au furet à mesure sur une feuille à colonnes préparée d'avance à cet effet. Les indications ainsi relevées sur chaque manomètre en donnaient les demi-dénivellations ; deux d'entre elles, pour chaque point, n'avaient donc besoin que d'être additionnées pour fournir la dépression au point correspondant ; la troisième devait être doublée pour fournir la valeur de h' au même point. En même temps, une troisième personne faisait se tracer (par un dynamomètre de rotation, à ressort bien réglés, de l'Etablissement Cail) le diagramme de l'effort moteur qui s'exerçait sur l'arbre du ventilateur, et une quatrième personne déterminait la vraie vitesse de rotation (que le tachymolre pouvait ne pas indiquer bien exactement) au moyen d'un compteur de tours à pointe de pyramide quadrangulaire tenue enfoncée dans un trou pratiqué sur l'axe de l'arbre du ventilateur, pendant une minute observée avec une montre à secondes sous les yeux. Enfin la température et la pression barométrique de l'air ambiant, immobile dans un vaste atelier, étaient notées. La température n'ayant varié, pendant la durée de mes expériences, qu'entre 13 et 29°, et la pression barométrique entre 752 et 770 millimètres de mercure, l'air (normal) de l'atelier étant d'ailleurs resté constamment sec, sa densité (s) n'a pu varier qu'entre 1,173 et 1,243 kilogramme par mètre cube, d'après la formule tirée des lois de Mariotte et de Gay-Lussac : 0
= "° TôÔ ' 273 +
2™ + f
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ui, pour l'air normal sec, dont le o = i-,29, donne q
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_ 0,4644 . p —"273 + t'
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par conséquent est restée voisine de la moyenne 1,21 (à moins de 3 p. 100 près) ; et, par suite,
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rier qu'entre 2,94 et 2,83, par conséquent est resté voisin de la moyenne 2,885 (à moins de 2 p. 100 près). Un très grand nombre d'observations ont été faites comme je viens de le dire, à différentes vitesses de rotation du ventilateur, et non seulement avec l'ajutage cylindrique de même diamètre que l'ouïe, mais aussi (pour réaliser les cas de plusieurs orifices équivalents d'entrée de l'air devant l'ouïe) en emboîtant, d'abord, dans l'entrée de l'ajutage cylindrique, un premier ajutage supplémentaire tronconique, puis, dans celui-ci, un second également tronconique, et ainsi de suite plusieurs autres, d'ouvertures décroissantes jusqu'à 0, tous les joints bien soignés, le dispositif des expériences et le mode d'expérimentation restant d'ailleurs les mêmes qu'avec le seul ajutage cylindrique. Les résistances spéciales au mouvement de l'air dans l'intérieur de pareils ajutages, en tôle lisse, de faible longueur, ne pouvant certainement être que négligeables, on pouvait bien considérer les orifices d'entrée de ces ajutages comme étant, au moins à très peu près, les orifices équivalents à prendre en considération. Étude complémentaire des conditions dans lesquelles l'air est sorti du ventilateur. — J'ai voulu aussi me rendre compte des conditions dans lesquelles l'air est sorti du ventilateur. Tout devait s'y passer de la même manière sur chaque génératrice de la périphérie cylindrique de sa turbine occupant la môme place dans chaque intervalle séparant fes extrémités de deux ailettes consécutives. Alors, en désignant par : D, le diamètre de cette périphérie cylindrique, Tome X, 1906.
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