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ÉTUDE DES VENTILATEURS CENTRIFUGES
manomètre, fixés dans le bâti immobile du ventilateur, avec les précautions nécessaires pour obtenir les éléments des déterminations utiles le plus exactement possible, sans altérations notables, et ces éléments, c'est-à-dire les indications de tous les manomètres, dans chacune des nombreuses expériences faites à différentes vitesses de rotation du ventilateur, ont été relevés, en même temps que ceux relatifs à l'entrée de l'air par l'ouïe, comme je l'ai dit ci-dessus. Les indications de tous les différents instruments dé mesure que j'ai employés ayant été relevées ainsi et utilisées comme je l'ai dit- également, j'en ai tiré,, au moyen des formules que je viens de donner, les valeurs, dans chaque expérience, de toutes les quantités dont j'ai eu besoin, valeurs que j'ai toujours encore représentées graphiquement. Détermination définitive des résultats. — En groupant ensemble, séparément, les résultats correspondant à un même orifice d'admission de l'air devant l'ouïe et, parmi eux, ceux correspondant à une même densité de l'air aspiré, — par l'effet ordinaire et naturel du grand nombre des observations, faites, effet correcteur des petits écarts de chacune d'elles considérée isolément et permettant de tracer, entre les points qui leur correspondaient séparément, leurs courbes représentatives, en prenant, là où la conver nance et même la nécessité s'en imposaient évidemment, une moyenne rationnelle entre un certain nombre de résultals et rejetant d'ailleurs, sans en tenir compte, quelquesobservations évidemment entachées d'erreur trop forte, soit de lecture, soit de transcription, en raison d'écarts trop considérables de certains résultats,, tirés des feuilles d'observations, par rapport à l'ensemble des autres, — j'ai pu arriver avec une exactitude, ou au moins avec une approximation, que je crois suffisamment satisfaisante,
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aux résultats que je vais maintenant faire connaître. Avant de passer à l'exposé de ces résultats, je crois devoir donner encore quelques détails sur la manière dont j'ai déterminé, dans chaque expérience, la vitesse de rotation et le travail moteur. Comme il n'était pas certain que le tachymètre indiquât bien exactement la véritable vitesse de rotation du ventilateur sans avoir besoin de correction par un coefficient que je ne connaissais pas dans l'espèce, j'ai fait relever cette vitesse avec un compteur à pointe de pyramide quadrangulaire que l'on enfonçait dans un petit trou central ménagé sur l'arbre du ventilateur. Il est résulté, en effet, de nombreuses constatations ainsi faites, que l'indication du tachymètre devait être multipliée par 0,9 pour donnerla véritable vitesse de rotation du ventilateur. Pour la détermination du travail moteur, que j'ai tenu à évaluer directement sur l'arbre du ventilateur, je l'ai fait en transmettant le mouvement à cet arbre par l'intermédiaire d'undynamomètrede rotation. Ce dynamomètreétaitàlame • de ressort tarée avec soin, dont les flexions se traçaient en diagrammes, à volonté, quand une vitesse de rotation, indiquée par le tachymètre, qu'on avait constamment sous les yeux, s'y voyait établie et se maintenant. Chaque diagramme, ainsi obtenu en dents de scie, n'était tenu pour bon et utilisable qu'autant que la flexion moyenne ■de la lame de ressort, qu'il indiquait, était restée sensiblement constante. Alors, mais alors seulement, elle était mesurée avec exactitude, et l'on en déduisait l'effort exercé par la lame de ressort sur l'arbre même du ventilateur ii une distance connue de son axe, directement et sans correction plus ou moins arbitraire et incertaine, et, par suite, le travail moteur sur cet arbre, la vitesse de rotation étant connue.
