Annales des Mines (1906, série 10, volume 10) [Image 239]

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ÉTUDE DES VENTILATEURS CENTRIFUGES ÉTUDE DES VENTILATEURS CENTRIFUGES

leurs extrêmes, j'ai même pu reconnaître, comme résultat moyen de toutes mes constatations, que, toutes choses égales d'ailleurs, la variation de la vitesse de rotation du ventilateur a été en raison inverse de yS, soit

II. — RÉSULTATS EXPÉRIMENTAUX.

Travail moteur. — Le travail moteur (T,,,) sur l'arbre du ventilateur, relevé directement comme je viens do le dire, en kilogrammètres par seconde, dans 160 observations, a varié entre 58 et 392; par conséquent la force motrice (F), en chevaux de 75 kilogrammètres par seconde, agissant sur le même arbre, a varié entre 0,77 et 5,28. Vitesse de rotation. — La vitesse de rotation w du ventilateur, qui en est résultée, déterminée par le procédé indiqué, a varié depuis 375 jusqu'à 870 tours par minute, soit de 6,25 à 14,50 par seconde; par conséquent, sa vitesse m périphérale ic D. w, avec D = 0 ,915, depuis 18 jusqu'à 42 mètres par seconde. Je n'ai pas fait tourner le ventilateur plus vite parce qu'il donnait des craintes de détraquement à une vitesse plus grande, ni plus lentement parce que cela m'a paru inutile, attendu que tous les résultats de son fonctionnement tendent vers 0 à mesure que sa vitesse de rotation y tend. Ces vitesses ont d'ailleurs varié non seulement avec la force motrice et aussi avec la grandeur de l'orifice d'admission de l'air devant Toute, mais encore avec la densité de l'air, et cette dernière variation s'est manifestée nettement en sens inverse de celle de la densité de l'air, malgré le faible écart des valeurs extrêmes qu'a eues cette densité dans mes expériences (de 1,173 à 1,243 kilogrammes par mètre cube), écart de 70 grammes seulement par mètre cube, c'est-à-dire de 3 p. 100 seulement de sa densité moyenne (1,208) de part et d'autre de cette densité moyenne. Huit valeurs différentes de la densité de l'air ayant été observées pendant mes expériences entre ces va-

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proportionnelle à 5

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.

Sa variation avec F, toutes autres choses égales aussi, ayant été proportionnelle à yF, le coefficient de sa proi3 -12 portionnalité à F î a varié de telle manière, avec la grandeur superficielle de l'orifice d'admission de l'air devant l'ouïe (dontj'ai expérimenté sept différentes), que, en portant les diverses valeurs qu'a eues ce coefficient (c„) en ordonnées sur abscisses égales aux grandeurs superficielles de cet orifice, il m'est apparu représentable par la courbe de la fig. 2 (Pl. XVII). . Dépressions locales. — En tous les points où la dépression a été déterminée par le procédé indiqué ci-dessus, dans la section droite du cylindre-ajutage située à 25 millimètres de son entrée (à cause de la nécessité d'insertion dans sa tôle des tubes allant de son intérieur aux manomètres extérieurs), pour chaque même densité de l'air et pour chaque même orifice de son admission devant l'ouïe, la dépression (d,.) a bien été (compte tenu de toutes les dénivellations observées, au nombre de 1.460 sur tous les manomètres) en moyenne sensiblement proportionnelle au 2 carré de la vitesse de rotation, par con-

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séquent à F , toutes autres variables indépendantes égales d'ailleurs, mais avec' un coefficient de proportionnalité qui a varié non seulement avec la densité de l'air et avec la grandeur superficielle de l'orifice de son admission devant l'ouïe, mais aussi avec la distance (r) à l'axe de l'ajutage du point où la dépression a été relevée. La variation de ce coefficient avec la densité de l'air (S),