Annales des Mines (1906, série 10, volume 10) [Image 240]

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ÉTUDE DES VENTILATEURS CENTRIFUGES ÉTUDE DES VENTILATEURS CENTRIFUGES

toutes autres choses égales d'ailleurs, a été notée séparément pour chacun des orifices d'admission de cet air, et, pour chacun d'eux, également pour chaque distance à l'axe de l'ajutage. Elle a été ainsi trouvée, dans chaque groupe de valeurs formé de la sorte, avoir été dans le même sens que la variation de la densité de l'air, et de telle manière que ce coefficient m'a paru pouvoir être admis (au moins dans mes expériences et entre les limites de valeurs qu'y a eues la densité de l'air) sensiblement proportionnel à cette densité; et le coefficient (c ) de 2

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proportionnalité de Fa dépression à F 3 a varié non seulement avec la grandeur superficielle de l'orifice d'admission de l'air, mais, pour chaque grandeur de cet orifice, avec la distance à l'axe de l'ajutage du point de passage de l'air, et d'une façon irrégulière. Dépression initiale. — C'est seulement quand l'orifice d'admission de l'air devant l'ouïe a été complètement bouché que le coefficient de proportionnalité de là dépres|

sion à F3 8 est resté, au moins à très peu près, le même en tous les points de la section droite d'entrée de la partie cylindrique de l'ajutage, et avec la valeur moyenne la plus forte qu'il ait atteinte (celle correspondant à ce qui a été appelé la dépression initiale). - Dépression moyenne. — Mais, pour des orifices d'admission de l'air devant l'ouïe devenant de plus en plus ouverts jusqu'à finir par égaler la grandeur superficielle de o

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l'ouïe, la valeur du coefficient do F c dans la formule de la dépression locale a de plus en plus varié avec la distance (r) du point de passage de l'air à l'axe de l'ajutage, et finalement, dans le dernier cas (d'orifice d'entrée de l'air de grandeur superficielle égale à celle de l'ouïe), l'a fait avec

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l'écart maximum, qui a été de 17 à 32, c'est-à-dire à très peuprèsdu simple au double, comme le montre la /'f/-3, Pl. XVII pour ce cas et pour plusieurs des autres expérimentés. Avec les éléments fournis par les graphiques des coefficients de dépressions locales, j'ai pu calculer, pour chaque orifice d'admission de l'air devant l'ouïe, le coefficient de 2 3

proportionnalité à F S de la dépression moyenne 3 dans ms toute la section droite du cylindre-ajutage située à 25 millimètres de son entrée, en formant d'abord les courbes (représentées au bas de la fig. 3) dont les ordonnées sont, sur abscisses égales à r, les produits par r des coefficients partiels de qui m'ont été fournis par mon expérimentât ion et qui sont représentés (en partie) dans la fig. 3; puis, en évaluant les surfaces comprises entre ces courbes et l'axe des abscisses (comme il a été dit plus haut). J'ai ainsi trouvé que ce coefficient c,(, a varié, avec la grandeur suils perficielle de l'orifice d'admission de l'air devant l'ouïe, d'une façon enfin assez régulière et pouvant être représentée par la courbe de \&fig. i- (dont j'ai d'ailleurs reporté les indications dans la fig. 3), Pl. XVII. Vitesses longitudinales. — La vitesse longitudinale (v) de l'air a été déterminée par la formule donnée plus haut, â son entrée dans le cglindre-ujutage, en chacun des points indiqués au paragraphe : Dispositif de F expérimentation, avec chacun des orifices d'admission de l'air devant Fouie, et a été, en conséquence de cette formule et de ce ■qui a été dit ci-dessus, toujours sensiblement indépen3

dantede 8 et proportionnelle ii F . g . avec un coefficient de proportionnalité c dont les diverses valeurs obtenues m ont été, elles aussi, comme celles du coefficient des dépressions locales, très irrégulières, mais d'une manière