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ÉTUDE DES VENTILATEURS CENTRIFUGES
ÉTUDE DES VENTILATEURS CENTRIFUGES
Il en résulte que la vitesse moyenne avec laquelle l'air sortait, là où il sortait, tandis qu'il en entrait par d'autres endroits de la périphérie, était plus ou moins supérieure à celle indiquée par la courbe (1) de la fig. 5, Pl. XVIII. Il est d'ailleurs évident, dès à présent, qu'il a dû entrer de l'air dans le ventilateur par ailleurs que par son ouïe, et que l'excès d'air y entrant ainsi a dû sortir par la périphérie en même temps que celui entré -par l'ouïe ; car, s'il en avait été autrement, la vitesse radiale moyenne de sa sortie par la périphérie aurait été non celle correspondant à la courbe (1) de la fig. 5, Pl. XVIII, mais celle correspondant à la courbe (2) de cette même figure [courbe déduite de la courbe (1) de la fig. 1 , Pl. XVIII, en divisant toutes ses ordonnées par 4,54]. 4° Le volume d'air sortant du ventilateur dans l'unité de temps, par la périphérie de sa turbine, ou plutôt l'excès du volume en sortant ainsi sur le volume entrant en même temps par une autre partie de cette périphérie et en ressortant après en égale quantité, — excès que j'ai pu seul mesurer (ce qui était d'ailleurs suffisant pour - le but que je me proposais) , et qui est ce que représente V 5 (ou r.I)Lv lm ) — est, par conséquent, pour le ventilateur que
lemont, de l'air aspiré par les deux entrejoues de l'appareil.
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j'ai expérimenté, représenté par la formule V s = F 3 . g~X un coefficient (c vs = 0,89c 0 ? m ) représenté lui-même par la courbe (1) de la fig. G, Pl. XVIII. En reportant dans cette même fig. 6, comme je l'y ai 1 1 3 2 fait également [courbe (2)], le coefficient de F . g de l'expression du volume d'air aspire par l'ouïe dans le même temps (par seconde), tel qu'il a été donné dans la fig. 3, Pl. XVIII, on voit que ce dernier a toujours été plus petit que l'autre ; et l'excès de celui de la sortie par la périphérie de la turbine sur celui de l'entrée par l'ouïe est représenté par la courbe (3) dela/%.6, Pl. XVIII. Cet excès m'a paru devoir provenir, au moins priacipa-
J'ai voulu, pour m'en assurer, surtout à cause de sa grandeur dans les cas de petites ouvertures d'admission de l'air devant l'ouïe, mesurer directement la quantité de cet air, et je l'ai fait au moj r en de quatre manomètres disposés de la même manière que devant la périphérie de la turbine, au milieu de la périphérie de chacun des deux entrejoues (ayant l'un et l'autre 5 millimètres et demi de largeur). J'ai trouvé ainsi que le volume d'air entrant par les entrejoues a encore été proportionnel (en moyenne) à ± 1 F 3 .g 2 , avec un coefficient de proportionnalité dont les valeurs, déduites des indications des manomètres, sont représentées par les ordonnées de la courbe (4) de la fig. 6, Pl. XVIII. On voit, par les positions relatives de cette dernière courbe et de la courbe (3) de la même fig. 6, que le volume d'air entré dans le ventilateur par ses deux entrejoues a encore été toujours moindre que l'excès du volume sorti par la périphérie de la turbine (sans être entré par cette périphérie) sur le volume entré par l'ouïe, et moindre d'une quantité qui est représentée par la courbe (5) de la fig. 6. Cette quantité, bien que relativement petite, mais toujours dans le même sens, ne me paraît pas pouvoir être attribuée, du moins entièrement, aux erreurs d'observation ; je pense qu'elle doit l'être, au moins pour la plus grande partie, à ce que de l'air a dû entrer aussi par des joints de l'appareil incomplètement hermétiques, principalement sur l'arbre du ventilateur, du côté opposé à l'ouïe, très peu quand l'orifice d'admission de l'air devant l'ouïe a été le plus large, et en quantité croissante à mesure qu'il a été de plus en plus rétréci ; ce qui se comprend. Il en a d'ailleurs été de même pour l'entrée de l'air par les entrejoues [courbe (4) de la fig. 6] ; tandis