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ÉTUDE DES VENTILATEURS CENTRIFUGES
supérieure à celle de sa sortie. Cet air n'étant pas uniquement celui qui y pénètre par l'ouïe, mais encore celui qui, en même temps, y entre par les deux entrejoues et par les joints de l'appareil, — aussi, quelquefois au moins, sinon toujours, par certaines parties de la périphérie de sa turbine, en même temps que le tout en sort par les autres parties de cette périphérie, — la force vive perdue . par l'air dans l'intérieur du ventilateur est l'excès de celle de tout cet air à son entrée sur celle de tout cet air à sa sortie. Dans cet excès, celui de la force vive de l'air entrant par la périphérie de la turbine sur celle du même air qui en sort ensuite par cette même périphérie, après s'être retourné dans l'intérieur du ventilateur, est probablement très faible (relativement), surtout quand l'orifice d'admission de l'air par l'ouïe n'est pas très petit. Quoi qu'il en soit, il m'a été impossible d'en tenir compte en aucun cas, n'ayant pu le déterminer. Je n'ai pu déterminer non plus la force vive de l'air entré par les joints (faute d'avoir pu déterminer la vitesse d'entrée de cet air, non plus que son exacte quantité) ; mais cette force vive doit avoir été encore plus faible (relativement). J'ai pu déterminer celle de l'air entré par les deux entrejoues, de la même manière, d'ailleurs, que celle de l'air entrant dans l'ajutage cjdindrique devant l'ouïe, au moyen des indications convenablement combinées des manomètres placés sur les deux entrejoues et des formules établies. J'ai trouvé ainsi que le rapport du travail total (par seconde) de l'air entré par les deux entrejoues au travail moteur (75F) était encore indépendant de F et proportionnel à jr
§g-, avec un coefficient de proportionnalité variable avec la grandeur superficielle de l'orifice d'admission de l'air devant l'ouïe, coefficient représentable parla courbe (2) de la fig. 7, Pl. XVIII. Dès lors, en ajoutant les ordonnées de
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cette dernière courbe à celles de lacourbereprésentant(api_
proximativement) le coefficient de %g 2 dans l'expression du rapport au travail moteur du travail de l'air entrant par l'ouverture de son admission devant l'ouïe (fig. 4, Pl. XVIII) courbe reproduite dans la fig. 7 sous le numéro 3, — j'ai obtenu la courbe (4) de la fig. 7, et, en retranchant des ordonnées de cette dernière courbe celles de la courbe (1) de la même fig. 7, — opération qui annule (au moins à peu près) l'effet perturbateur que peut produire (au moins quelquefois, sinon toujours) l'air entrant et ressortant après par la périphérie de la turbine, — j'ai obtenu la «ourbe (5) de la fig. 7, courbe qui doit représenter (très approximativement) le coefficient de lg 2 dans l'expression du rapport au travail moteur sur l'arbre du ventilateur du travail dépensé par l'air dans l'intérieur de l'appareil, depuis son entrée par toutes les ouvertures jusqu'à sa sortie ; et l'approximation m'en paraît devoir être plutôt par défaut que par excès, à cause du manque de la contribution qui doit provenir de l'air entrant par les joints, contribution dont je n'ai pu tenir compte, n'ayant pu déterminer le travail de cet air; de sorte que la courbe représentative du dernier coefficient susdit me semble devoir être plutôt et plus approximativement celle numéro 6 de la fig. 7, tendant à peu près vers l'origine des coordonnées. Dans mes expériences, le maximum du rapport au travail moteur (sur l'arbre du ventilateur) de l'excès de force vive de l'air entrant dans l'appareil par toutes ses ouvertures sur la force vive de cet air en sortant tout entier par la périphérie de la turbine tournante a été d'à peu près 1,245 (correspondant au cas où la grandeur superficielle de l'orifice d'admission de l'air devant l'ouïe a été d'à peu près les 3/4 de celle de l'ouïe), et aurait été plus grand encore si la densité de l'air et l'intensité de