Cette page est protégée. Merci de vous identifier avant de transcrire ou de vous créer préalablement un identifiant.
496
ÉTUDE DES VENTILATEURS CENTRIFUGES
ÉTUDE DES VENTILATEURS CENTRIFUGES
la pesanteur avaient été plus grandes qu'elles ne l'ont été. Si extraordinaires et inattendus que puissent paraître certains de tous ces résultats de mon expérimentation, ils n'en sont pas moins incontestables. Ils se comprennent d'ailleurs, à la réflexion, au moins en principe; et leurs quotités sont ressorties de déterminations auxquelles je ne vois pas d'objection sérieuse à opposer. Mais je ne puis en certifier l'exactitude que pour le ventilateur dont je viens de rapporter l'expérimentation, dans les conditions où elle a été faite et entre les limites dans lesquelles ces conditions sont restées. J'aurais voulu en agrandir le champ; mais le colonel de Bange, directeur des Anciens Établissements Cail, qui en faisait les. frais, l'a trouvé inutile pour lui, les résultats obtenus lui ayant paru suffisants pour le but qu'il se proposait.
l'ouverture d'admission de l'air devant l'ouïe, maximum quand cette grandeur superficielle est égale à 0,6 de celle de l'ouïe, et minimum quand elle est nulle, commele fait voir la fig. 8 [tracée d'après les indications fournies par T la courbe (1) de la fig. 7]. Mais -~ ne pouvant, en aucun
III.
EXTENSION DES
RÉSULTATS OBTENUS.
Rendement dynamique. — En dehors de ces limites, on ne peut évidemment admettre que le rendement dynaT inique final — ) qui doit toujours être plus ou moins infé-I m
rieur à 1 , puisse conserver sa proportionnalité à la densité (8) du fluide mis en mouvement par la rotation du ventilateur. Cette proportionnalité, qui s'est manifestée sensiblement dans mes expériences, prouve seulement que, avec le ventilateur que j'ai expérimenté, pour les valeurs deo comprises entre 1,1 73 et 1,243 (en même temps que pour g = 9,8088), la tangente àla courbe de variation T de —- avec 3 passe, au moins à peu près et sensiblement,
497
1m
cas, atteindre la valeur 1, quelles que soient les valeurs simultanées de o et de g, il en résulte que le coefficient 1 -ri 2 de g- dans l'expression ~ =9 c doit rester toujours inféIm
2
rieur kg et par conséquent, dans le cas de g = 9,8088, inférieur à 0,32; d'où il résulte que la courbe représen-' tative de ce coefficient c (fonction de S) doit s'infléchir à peu près comme il est indiqué (en pointillé) dans la fig. 8 pour les valeurs do S plus ou moins supérieures à celles de mon expérimentation. Je ne puis d'ailleurs préjuger la forme qu'elle doit affecter pour les valeurs de S inférieures à celles de mon expérimentation jusqu'à S=o; mais il me semble permis de penser que, au moins dans les conditions de la pratique et tant que le fluide mis en mouvement reste aériforme, elle ne doit pas s'éloigner beaucoup de la ligne droite passant par l'origine des coordonnées et doit, le plus probablement, avoir une forme comme celle également indiquée (en pointillé) dans la fig. 8. Le rapport au travail moteur du travail du fluide avant sa sortie de l'appareil, particulièrement avant sa pénétration dans son intérieur tournant, et notamment à sa traversée d'une section droite quelconque de son trajet en i T avant de l'ouïe, sans être astreint partout, comme l'est ~r>
- m
par l'origine des coordonnées (correspondant à § = o),en faisant avec l'axe des S un angle variable, ainsi que la longueur de l'ordonnée, avec la grandeur superficielle de
à ne jamais dépasser 1, et le dépassant en effet, plus ou moins, dans certains cas, ne doit pourtant pas, sans doute, pouvoir dépasser jamais un certain maximum ; par cou-