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LES CALCAIRES ASPHALTIQUES DU GARD
horizontale, soit 10,2 p. 100 de pente ; la pente de l'horizon, 16-20 p. 100, suivant cette direction, serait de 12-15 p. 100. Ses travaux en couche d'Avéjan ont • montré à peu de distance des affleurements une variation sensible de pente de 27 à 20 p. 100, et ceci pourrait expliquer la différence entre les deux chiffres précédents s s.
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en attribuant aux bancs une continuation de raplatissement. Mais la direction prolongée de la faille limitant à l'Est les travaux en couche d'Avéjan laisserait de part et d'autre les travaux d'Avéjan et le sondage 7. L'asphalte du sondage 7 pourrait donc appartenir au même niveau, mais relevé par faille par rapport à Avéjan. Une dénivellation de 60 mètres, due soit à la faille précédente, soit à d'autres failles parallèles, ramènerait le pendage au chiffre théorique de 12-15 p. 100. L'existence de cette faille combinée au système X pro-
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duisant une dénivellation de 140 mètres, une coupe des affleurements de Saint-Jean au sondage 7 distante de 2.550 donnerait dans cette direction, à l'horizon asphaltique, une pente de 12,3 p. 100, la pente théorique pour 20 p. 100 étant de 12,9 p. 100, tout à fait analogue. Le sondage 14 se trouve à l'Ouest des travaux de Saint-Jean, sensiblement sur une direction parallèle à celle de la couche de Saint-Jean avec le sondage 8, dont il est distant de 1.200 mètres environ; or il a trouvé l'asphalte dès la profondeur de — 139, ce qui donnerait, si l'on fait l'assimilation, un second affaissement de 194 mètres environ. Un accident très net des terrains se remarque d'ailleurs dans une tranchée de la route de Saint-Jean à Barjac, entre les sondages 3 et 9 ; on est là dans une zone brouillée où le pendage des assises peut atteindre 45 p. 100 ; cet accident, étant à l'Ouest du sondage 9, n'a pas affecté les résultats de ce sondage, qui a pu sinon ne pas le rencontrer, du moins passer à son mur ; il expliquerait aussi pourquoi les sondages 1 et 2, •quoique très près des travaux de Saint-Jean, n'ont pas recoupé de bancs asphaltiques, quoiqu'ils aient atteint 62 et 100 mètres [fig. 14). Nous conclurons donc à l'existence d'un horizon unique de calcaire asphaltique de puissance pouvant atteindre une trentaine de mètres, auquel peuvent se rapporter tous les résultats obtenus dans les recherches de la région de Saint-Jean. La formation asphaltique, riche surtout aux environs d'Avéjan (travaux d'Avéjan, sondages 5, 6, 8) et au Nord de Saint-Jean (sondages 9 et 10'), est limitée ii l'Est par les terrains plus anciens qui affleurent, s'enfonce progressivement vers le Nord-Ouest, par suite de son pendage, et vers l'Ouest par suite d'une série de failles sensiblement suivant N.-15°-E., s'appauvrit au Nord du côté de Fontcouverte, semble disparaître vers le Sud, puisque les travaux du sondage 15 n'ont rien Tome X, 1906.
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