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NOTICE GÉOLOGIQUE ET MINIÈRE
cote actuelle du déversoir des terrains archéens qui les contenaient autrefois. La découverte de gisements fossilifères jetterait un grand jour sur cette question. Malheureusement on n'en connaît que fort peu jusqu'ici, et, même dans le Dévonien, que j'ai particulièrement étudié, je n'ai pu rapporter qu'une collection restreinte. Quoi qu'il en soit, je donne (fig. 5, Pl. IV), telle que je l'ai relevée dans le courant de mon voyage, la coupe générale du Mayumbe à la mer. Tout cet ensemble est, on le voit, très redressé, avec, dans la partie la plus voisine du littoral, un pendage en éventail vers l'Ouest. Voici les divisions que j'y ai relevées en remontant le Niari. Après avoir quitté les terrains quaternaires et tertiaires, principalement composés d'alluvions, de latérite et de sables et grès jaunâtres (1), on pénètre dans la formation des schistes anciens, sans rencontrer sur les berges du fleuve d'affleurements granitiques. Cette roche fondamentale est masquée par les alluvions quaternaires, épaisses, de la bande littorale, mais on rencontre, comme je l'ai déjà dit, cette roche cristalline sur la route de Loango à Kakamoéka, à une journée de marche de ce poste. Ce granité porte le numéro (2) dans la coupe d'ensemble. (3) Ce terrain commence à Kakamoéka et se continue jusqu'un peu avant l'arrivée à Kitabi, c'est-à-dire sur une distance de 20 kilomètres environ. Il consiste en alternances de puissants bancs de quartzite blancs, saccharoïdes, et de schistes lustrés de couleur grise ou jaune quand ils ont été soumis à l'oxydation superficielle, très chargés de quartz. De nombreuses lentilles de quartz interstratifié, allant de quelques centimètres à plusieurs mètres d'épaisseur à leur renflement. maximum, caractérisent cet étage. Le quartz en lentilles est fréquemment
SUR LE BASSIN CUPRIFÈRE DU KOUILOU-XIARI
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•chargé de pyrite et, dans ce cas, ces accumulations lenticulaires interstratifiées se signalent à leurs affleurements par de véritables chapeaux de fer, plus ou moins discontinus. Toute cette formation est aurifère. J'ai fait de nombreuses bâtées, d'abord dans le Niari, en face de l'établissement de la maison Ancel et au pied du grand banc de quartzite sur Lequel sont construits les bâtiments de la C. P. K. N. (Compagnie propriétaire du Kouilou-Niari) (fig. 6, Pl. IV), ensuite dans le Mandji, affluent gauche du Niari, qui a son confluent à environ 7 kilomètres en amont de Kakamoéka. Presque toutes mes bâtées ont donné des traces d'or, inexploitables étant données les conditions du pays, mais bien nettes cependant au point, de vue de la différenciation des terrains, car, au-dessus de Kitabi, les schistes changent de nature, et je n'ai pu reconnaître en aucun point, malgré la multiplicité de mes essais à la bâtée, aucune trace de métal précieux dans les alluvions et dans les sables du lit des cours d'eau qui sillonnent cette région. Schistes verts de Kitabi. — En amont des gorges de Kakamoéka, les quartzites disparaissent et on entre dans une grande formation de schistes verts, très métamorphisés, qui ont égaré nombre de chercheurs de cuivre par confusion de la couleur verte des silicates de protoxyde de fer avec celle de la malachite. Comme terme de passage entre ces deux terrains, j'ai relevé, dans les environs de Kitabi, des bancs d'arkoses alternant avec des amandes et des lentilles de quartzites orientées, analogues à celles qui caractérisent la formation aurifère de Kakamoéka. Le métamorphisme intense de ces schistes verts a produit, en certains endroits, de véritables ardoises, feuilletées et sonores, dont nous avons rapporté quelques beaux spécimens. Cette zone métamorphique occupe au moins Tome XI, 1907.
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