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LES CHEMINS DE FER AMÉRICAINS
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MATÉRIEL ET TRACTION
de coaches (sauf dans le Sud, où des wagons spéciaux sont réservés aux nègres). On affecte alors aux fumeurs le coach de tête, et cette voiture est presque toujours dans un état de malpropreté contrastant avec le bon entretien que l'on constate d'ordinaire sur les voitures américaines. Aujourd'hui, on tend à abandonner cette pratique, en adoptant pour les coaches la disposition utilisée sur les voitures de luxe, et qui consiste k isoler, à une extrémité de la caisse, un compartiment à 6 ou 8 places spécialement réservé aux fumeurs (Voir fig. 28) ; l'entretien de ce compartiment est alors facile à assurer. Sur les trains de grands parcours, et particulièrement dans l'Ouest américain, on adopte fréquemment un type de voiture représentant, par rapport au coach ordinaire, une amélioration notable : c'est ce qu'on appelle le chair car. Les banquettes à deux places du coach sont remplacées par deux fauteuils fixes distincts (d'où le nom de la voiture) avec dossier mobile susceptible de prendre des inclinaisons variées au gré des voyageurs. Ceci permet en particulier d'adopter pour La nuit une position très inclinée, et par suite de dormir plus confortablement que sur les banquettes ordinaires. Les wagons-restaurants, oixdining cars, se distinguent de ceux que l'on emploie en Europe par le petit nombre des places offertes rapporté à la superficie considérable qu'occupent les cuisines et autres locaux de service; le plus souvent il n'y a que 24 places. Un couloir contournant les divers locaux de service permet l'accès du restaurant par les deux extrémités ; cette disposition est nécessaire, parce que, dans les trains ordinaires comportant à la fois dos coaches et des'voitures de luxe, le wagonrestaurant est toujours placé entre les coaches — attelés derrière les fourgons de tète — et les voitures de luxe formant la queue des trains. Les wagons-restaurants, comme les coaches et les chair Tome XI, 1907.
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