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LES CHEMINS DE FER AMÉRICAINS
effectués sur le réseau du Chicago Burlington and (Juincg R,n ce dispositif n'a aucune efficacité lorsque la proportion des matières solides en suspension dans l'eau reste inférieure à 0* r ,5 par litre ; au contraire, lorsque
cette proportion s'élève à 2 ou 4 grammes par litre (condition que l'on rencontre fréquemment dans certaines régions), le système indiqué permet d'en laisser déposer 75 à 85 p. 100, et l'eau prise par le tuyau à flotteur ne tient que 0 SV ,2 à 0 sr ,6 de matières en suspension par litre. Épuration chimique des eaux, et système Talmage. — Les eaux dont disposent les réseaux américains sont en général assez incrustantes ; dans certaines régions, elles sont même de très mauvaise qualité et seraient considérées ailleurs comme absolument impropres à l'alimentation des chaudières. Dans ces conditions, les tôles de foyer (et surtout la plaque tabulaire) sont très rapidement avariées, et les
MATÉRIEL ET TRACTION
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faites à la tubulure occasionnent des détresses extrêmement fréquentes : il est donc indispensable d'y remédier en épurant les eaux. Parmi les, diverses méthodes essayées pour traiter l'eau soit dans les chaudières mêmes, soit dans tes tenders, soit dans des installations fixes, ce dernier système seul s'est répandu rapidement, et parait avoir donné satisfaction dans la plupart des cas. Actuellement, à part quelques réseaux privilégiés où l'eau est de bonne -qualité, la majorité des grandes Compagnies américaines ont muni leurs dépôts d'épurateurs chimiques. Le plus souvent, ces installations sont étudiées pour un débit de 40 à 50 mètres cubes à l'heure ; exceptionnellement, on rencontre des épurateurs dont le débit atteint 225 mètres cubes et même 380 mètres cubes à l'heure. Quelles que soient les dispositions adoptées pour l'épurateur, le traitement chimique repose toujours sur les mêmes principes : 1° addition de chaux pour neutraliser l'acide carbonique libre et les bicarbonates de chaux et magnésie, d'où précipitation des carbonates neutres ; 2" addition de carbonate de soude pour décomposer le sulfate de chaux dissous, d'où un nouveau précipité de carbonate. D'après les constatations faites sur plusieurs réseaux, pour obtenir de bons résultats il est indispensable d'introduire un excès de carbonate de soude, afin de se débarrasser complètement du sulfate de chaux, qui est le. composé le plus nuisible•(*). Au contraire, il importe de ne pas avoir un excès de chaux libre, sans quoi l'on constate ^qu'il se produit rapidement des corrosions; ce serait à cette cause qu'il faudrait attribuer l'échec de certaines tentatives d'épuration des eaux. Il conviendrait donc de diriger l'épuration de façon à supprimer la totalité (*} Nous ne parlons pas des chlorures, qui n'atteignent qu'exceptionnellement des teneurs importantes.