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BULLETIN
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partout où la roche est tendre, avec deux buttes et un chapeau,
est réglée par des appareils automatiques d'alimentation, passe
et ce boisage est complété, lorsque besoin est, par des garnissages
par des trommels avec trous de 2
convenables. 10 étages sont en exploitation à la mine de Beers,
selon le minerai que l'on traite. Le refus de ces
du niveau 1.360 pieds au niveau 1.720 ; 8 à Kimberley, de 1.920 à 2.200; 8 à Wesselton, de 240 à 540.
conduit à des cylindres broyeurs, puis réuni au minerai pulvé-
Les trous de mine se
font, dans le minerai tendre, avec
mm
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,5 à 1 millimètre de diamètre, trommels est
risé qui a traversé les trous des trommels. Le tout va à des pans
de
circulaires, dans lesquels il est réparti sur un espace annulaire,
longues barres à mine affûtées aux deux extrémités; dans le mi-
de 4 pieds de diamètre, entre le bord intérieur et le bord exté-
nerai dur, au burin et à la massette. Les ouvriers indigènes deviennent très habiles dans l'emploi des deux procédés. Le minerai enlevé
rieur, puis râblé par un agitateur à axe vertical armé de dents en forme de coin. Ces dents forment une spirale qui pousse les
des chambres d'abatage descend par des
diamants et autres minerais lourds vers le bord extérieur, tandis
cheminées jusqu'au niveau d'extraction, puis est conduitau puits
que les matières légères s'écoulent par la décharge située au bord
soit par un traînage mécanique, soit par des locomotives élec-
intérieur. On sépare ainsi de la masse entière du minerai 99- p. 100 de stérile.
triques. Toute l'extraction se fait par le niveau inférieur du puits.
Le résidu riche, 1 p. 100 en volume, est concentré dans un
Places de dépôt. — Aussitôt déversé au jour dans des trémies, le minerai est conduit, au moyen d'une traction mécanique par câble sans iin, jusqu'aux aires de dépôt. Des vagonnets de 20 pieds cubes, contenant environ 900 kilogrammes de minerai, sont employés pour ce transport ;
le contenu de chaque vagonnet est
étalé sur une surface de 21 pieds carrés environ. Mais l'usage a subsisté de compter par loads de 16 pieds cubes pesant environ
atelier central, au moyen de cribles à piston, jusqu'à être à son tour réduit à 1/6 environ de son volume. La concentration finale se fait sur les tables à graisse. Ce sont des tables à secousses ordinaires dont la surface, formée de plaques de fonte rugueuses, est couverte d'une couche de graisse épaisse. Les diamants s'attachent à la surface de la graisse, tandis que tous les autres minéraux sont entraînés par le courant
723 kilogrammes. On attend jusqu'à ce que le soleil et la pluie
d'eau. Après quelques heures, on enlève la graisse avec les dia-
aient désagrégé la brèche: on voit en effet de gros blocs de mi-
mants qui y adhèrent; la séparation
nerai, aussi durs que du grès au sortir de la mine, s'effriter bientôt sur les aires de dépôt. On hâte cette désagrégation en labourant la masse avec de fortes herses à vapeur. La durée d'exposition nécessaire dépend de la saison et de l'importance des pluies ; elle varie d'une mine à l'autre. Plus longue est l'exposition, plus complète, par suite, la désagrégation, et meilleur le taux de l'extraction des diamants. Les longues sécheresses, fréquentes dans la région, causent souvent des retards onéreux.
Une certaine
proportion de minerai échappe, à raison de sa dureté, à l'action des agents atmosphériques; on l'enlève desaires d'exposition pour le broyer comme on ferait avec des minerais quelconques.
Lavâgé. — La terre bleue désagrégée à l'air est conduite à la laverie, mélangée avec l'eau boueuse épaisse qui sort des caisses (pans) de lavage et avec une quantité convenable d'eau claire ; l'expérience a montré en effet que la séparation des diamants et des minéraux lourds qui les accompagnent se fait mieux dans
une bouillie d'épaisseur appropriée que dans de l'eau comparativement claire. Cette bouillie, dans laquelle l'arrivée du minerai
se fait ensuite facilement
par simple fusion. Jusqu'à l'introduction des tables à graisse, tous les concentrés étaient tirés à la main. On trouve dans ces concentrés, outre le diamant : Du pyrope : densité 3,7, contenant de 1 à 3 p. 100 d'oxyde de chrome ; Du zircon : densité 4,41 à 4,7, en grains et fragments couleur chair; Du disthène : densité 3,45 à 3,7, reconnaissable à sa couleur bleue et à son clivage parfait; Du diopside chromifère : densité 3,25 à 3,50, d'un vert brillant, contenant, d'après Knopp, plus de 2 p. 100 d'oxyde de chrome ; De l'enstatite ou bronzite, avec pyroxène d'un vert pâle, densité 3,1 à 3,3 ; Du mica : densité 2,7 à 3,1 ; De la magnétite : densité 4,49 à 5,2, parfois en cristaux octaédriques ; Du fer chromé contenant de 13 à 61 p. 100 d'oxyde de chrome, et du fer titané, contenant de 3 à 68p. 100 d'acide titanique; densité 4,5 ;