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NOTE
SUR LE MINERAI DE FER
SILURIEN
La production de May depuis l'origine de la concession a été de 450.000 tonnes, dont 75.200 extraites en 1906. Bully. — Le prolongement de la couche de May sur la rive gauche de l'Orne a donné lieu à la concession de Bully en 1896. Jusqu'en 1904, il y fut poussé sur 300 mètres de longueur une galerie d'allongement dans le minerai, au niveau de l'Orne. La relevée, qui n'est que de 15 à 20 mètres, a été reconnue par des montages; les traçages n'ayant rencontré qu'un minerai assez pauvre, hématisé très peu profondément, furent arrêtés en 1904. L'exploitation va être reprise en raison du haut cours actuel des minerais de fer. La mine se trouve contre la ligne de Caen à Laval. Maltot. — L'activité métallurgique de 1900 poussa les concessionnaires de Saint-André à rechercher leur couche de l'autre côté de l'Orne. Elle fut reconnue, toujours verticale, par quelques fouilles et une galerie en direction. L'exploitation n'en a pas été entreprise depuis l'institution de la concession en 1903 ; on a seulement commencé un travers-bancs de 100 mètres, destiné à recouper la couche au niveau de l'Orne; le minerai a semblé peu riche jusqu'ici.
Après la réussite des travaux de Saint-André et de May, les recherches se portèrent vers le synclinal de Perrières et Barbery. Gouvix, Urville. — On les commença à Gouvix et à Urville, où des galeries de recherches poussées de part et d'autre de la vallée de la Laize reconnurent le minerai. Deux concessions furent instituées en 1896. Depuis lors,
DE BASSE-NORMANDIE
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la pauvreté du minerai, hématite ou carbonate, a empêché de développer les travaux déjà faits. Le minerai d'Urville, hématisé partiellement, tient, après grillage, moins de 40 p. 100 de fer et près de 25 p. 100 de silice. Barbery. — Ce fut ensuite sur le bord Sud du bassin que les recherches eurent lieu. Des galeries furent commencées sur les deux rives de la Laize, des fouilles jalonnèrent le passage de la couche sur le plateau, et la concession de Barbery fut instituée en 1900. L'exploitation a été commencée en 1903 par un puits placé tout près de Saint-Germain-le-Yasson, car on a pu se raccorder là immédiatement au tramway de Caen à Falaise par un embranchement de quelques centaines de mètres. A la base du puits, qui a été creusé au toit de la couche et qui a*50 mètres de profondeur, un travers-bancs a recoupé la couche. Celle-ci a d'abord été reconnue par des galeries d'allongement et des montages jusqu'à l'affleurement ; puis, l'exploitation a commencé par tailles montantes de 8 mètres séparées par des piliers de 4 mètres. La largeur des piliers est imposée par la nature du toit, qui est assez peu solide ; un boisage sérieux, composé d'étais et de chapeaux au toit, a été nécessaire. En raison de ces difficultés, et aussi de l'obligation de laisser sur place au chantier les terres argileuses qui sont mélangées à l'hématite et abattues avec elle, on essaye une méthode d'abatage complet par tranches horizontales de 3 mètres de haut avec remblayage. Le remblai vient du jour par un plan incliné et est pris par une tranchée poussée sur l'affleurement de la couche ; celle-ci sera donc mise à découvert et sera abattue partiellement à ciel ouvert . La couche d'hématite de Barbery est très irrégulière comme puissance et comme pureté. Dès le niveau de