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ÉTUDE SUR L'INDUSTRIE DU FER
2° Une fonderie de canalisations de 3° Une fonderie dans les ateliers
pour petites pièces et pour les raccords petites dimensions; pour pièces mécaniques à travailler et pour les raccords de grandes
dimensions. Ces fonderies sont placées en lignes parallèles dans un grand corps de bâtiment, en avant duquel sont établis cinq cubilots, dont quatre grands de 22 tonnes avec monte-charges hydraulique, et un plus petit supplémentaire. Les cubilots sont du système Bayot, à huit tuyères sur deux rangées do quatre. Le vent est soufflé à 13 centimètres de mercure. On coule 100 tonnes par jour. Le trou de coulée se trouve à l'intérieur de l'usine; on coule en poches de 4.000 kilogrammes, qui sont soulevées et emportées par les ponts roulants ; 4" Un atelier d'entretien et do construction avec un outillage important permettant la construction des différents articles suivants : coussinets, gargouilles, plaques de regard, sabots de frein pour locomotives, tuyaux depuis 40 millimètres de diamètre jusque 2 mètres, colonnes, bornes-fontaines, joints, candélabres, vannes, plaques tournantes, etc. Fabrication des tuyaux en fonte coulés verticalement (*') (fig. S à 11, Pl. I). — 1° Moule extérieur. — On fait usage de châssis verticaux en deux pièces assemblées avec des boulons ; ces châssis sont en fonte ; ils constituent de la sorte un cylindre qui porte à sa partie inférieure un évidement tronconique pour centrer le noyau et le modèle. Cliaque châssis est percé de trous pour l'évacuation des gaz pendant la coulée (fig. 8). (*) Nous extrayons cette note de nos carnets de visite aux usines de l'Est, et en particulier de Pont-à-Mousson, où la fabrication des tuyaux est semblable à celle d'Aubrives.
DANS LES ARDENNES FRANÇAISES
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Les châssis sont fixés verticalement les uns contre les autres contre une paroi rectiligne et sont desservis par un pont roulant. Avec le châssis on fait usage d'une forme en bois (fig .9) ; on centre celle-ci, et entre les deux on serre du sable. L'opération se fait par deux ouvriers, tandis qu'un gamin projette le sable d'une façon continue. Les ouvriers emploient pour le serrage de longues battes en bois constituées par une tige que termine une spatule. . Le moule est ensuite séché au gaz de gazogène ; une rampe démontable desserf chaque rangée do châssis, et un jet de gaz brûle à la base de chaque châssis. 2° Noyau. — L'axe du noyau se compose d'une lanterne en fer ou fonte percée de trous pour l'échappement des gaz. Cette lanterne porte à l'une de ses extrémités un cone tourné aux mêmes dimensions que l'évidement du modèle (fig. 10). On enroule sur la lanterne de la paille ou du foin tressé, afin de permettre l'enlèvement de la lanterne malgré la contraction de la fonte. On applique ensuite deux couches de terre, la première formée de terre glaise grossière un peu grasse, la seconde plus fine, en terre glaise plus maigre, contenant plus de terre cuite. On fait le séchage après chaque couche et on noircit le noyau au noir liquide, formé de charbon de bois, do terre do pipe et de plombagine. La forme et les dimensions du noyau sont données au moyen d'un gabarit fixé sur chevalets et vis-à-vis duquel le noyau tourne. Etuvage de noyau. — Los noyaux sont placés horizontalement sur un chariot aménagé à cet effet et sont conduits dans une étuve en maçonnerie chauffée au gaz. Le séchage dure de deux à trois heures pour chaque couche. 3° Remmoulagc (fig.W). — Le noyau étantsec,onfaitsur