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LE PÉTROLE DE ROUMANIE
groupes de sociétés représentent à eux seuls 148 millions! Nous donnons ci-contre le nom des Sociétés principales. NO.MS l'ES SOCIETES
CAPITAL
(m illions)
BANQUES INTERESSEES
Deutsche Bank " et banques filiales. 'Un syndicat français, Boustenari f fusionnées dans i" Disconto-Gesellschaft, Bleich20 millions TelegaOil j la " Concordia". ( \ rœder ". Vega 5 » 45 millions Compagnie industrielle des péCrédit Petrolifer I troles de Paris. Italo-Romana 15 » Un groupe italien. ." Internationale Bohrgesell) schaft " d'Krkelenz. Regatul Romau " 24 millions ! ' ' ' ' /' Scliaafnhauser Bank ". Un groupe français. ■ Internalionala " 0,7 » 17 millions Banques hollandaises. ■ Aurora " 7,5 » 1 Roumano-Américaine' 12 millions . Standard Oil. Steaua Romana .
50 millions
La presque totalité du capital est constituée par des actions; on compte seulement *30 millions d'obligations émises. Les Sociétés anonymes réalisent à elles seules 92 p. 100 de la production : 67 p. 100 sont afférents aux trois Sociétés suivantes : Société " Steaua Romana"
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ET LE CONGRÈS DE BUCAREST
32 p. 100
—
" Regalul Roman "
19
—
"Concordia"
16 67 p. 100
L'un des traits caractéristiques de l'organisation est l'absence de' spécialisation technique. Une société ou un groupement de sociétés se consacre à la fois à l'extraction, au raffinage, au transport et à l'exportation. La Société « Steaua Romana » s'occupe à la fois de ces différents objets. Le groupe qui dépend des banques « Disconto » et « Bleichroeder » comprend la « Concordia » et 1' « ItaloRomana » pour l'exploitation, la « Vega » pour la raffinerie, le « Crédit Petrolifer » pour les transports et 'exportation. Des sociétés d'importance plus réduite,
F « Aquila Franco-Romana » (9 millions), la « Columbia » (5 millions), sont de même des Sociétés de production, de fabrication et de transport. On peut se demander si cette organisation est la plus rationnelle : les Sociétés écartent sans doute les exigences de raffineurs qui pourraient se rendre maîtres du marché du brut (*) ; mais il en résulte pour chacune des entreprises la nécessité de dépenses considérables, grevant notablement les bilans. Les raffineries et les installations de transport correspondent à des immobilisations élevées ; la charge en est d'autant plus lourde que ces fabriques et installations ne travaillent pas encore à leur plein ; la situation s'améliorera avec le développement de la production; mais cette circonstance pèse encore d'une manière défavorable sur les prix de revient. La constitution de Sociétés spéciales pour le raffinage ou le transport eût sans doute allégé le bilan de bien des entreprises. Si nous rapprochons le montant des capitaux du chiffre de la production, on voit que l'immobilisation par tonne n'a pas sensiblement varié : la valeur en est d'ailleurs considérable. 1903
papital immobilisé par tonne j „ de pétrole brut \
1904
1905
•
1906
1907
Le capital est représenté en presque totalité par la valeur des immeubles, des installations et de l'outillage; nous nous bornons à résumer ci-dessous plusieurs bilans. OUTILLAGE CAPITAL
.
TERRAINS
des immobilisations
51 millions
32 millions (4 millions amortis depuis le début)
83 millions (28 million* amortis
8G millions } (24 millions amortis (
TOTAL
et installations diverses
depuis le début)
depuis le début)
(*) L 'industrie Galicienne a beaucoup souffert dans ces dernières années de difficultés de ce genre. Tome XIII, 1908.
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