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•ment que le capot fut soulevé. Le chauffeur, qui, par une circonstance heureuse, était sur l'échelle de sortie, n'eut qu'à s'élancer au dehors pour se trouver indemne; mais le mécanicien, qui se tenait près de la machine et qui chercha à fuir par le logement placé à l'arrière, fut brûlé •sur tout le corps et expira dans la nuit qui suivit. Ruptures de tubes vaporisateurs. — L'ouverture d'un tube vaporisateur de 7 cm de diamètre a suffi pour brûler grièvement cinq hommes, dont trois sont morts. C'était le 10 janvier 1904, à bord d'un paquebot dont l'appareil -évaporatoire, construit .en 1895, est constitué par quatre générateurs à tubes d'eau, deux à bâbord et deux à tribord, séparés par un couloir de 3,10 m de largeur. ■Ces générateurs sont du type Lagrafel et d'Allest, modèle 1888. De chaque côté, la chaudière M et la chaudière /R ont une boîte à feu commune. C'est la chaudière bâbord A/ •qui a donné lieu à l'accident. Elle offre 131 m 2 de surface de chauffe et 4,4 m 3 de capacité. Les tubes vaporisateurs mesurent 75 mm de diamètre extérieur, 3 mm d'épaisseur et 2,3m de longueur entre plaques. Le timbre •est de 15 kg. Les tubes avaient tous été remplacés en 1900. L'accident est arrivé au moment où le navire quittait une escale. La pression aux chaudières était de 12 kg. L'appareillage était terminé, les ancres à leur poste, et le capitaine venait de donner le signal en route pour la mer. C'est le tube situé à l'intersection de la sixième rangée horizontale et de la onzième rangée verticale," c'est-à-dire un tube de la rangée moyenne du faisceau, •qui s'est déchiré sur 70 cm de longueur, en s'ouvrant en ■éventail (fig. 10), comme si la rupture initiale avait comporté une déchirure transversale située à 40 cm de l'extrémité antérieure. La déchirure longitudinale était située ■suivant la génératrice inférieure, en dehors de la sou-
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•■dure, à 2 cm environ de celle-ci. Deux autres tubes, •voisins du tube rompu, ont été trouvés cintrés en voûte. Aucun des trois ne s'était détaché des plaques tabulaires.
Section primitive FIG.
10. — Vue du tube après l'explosion.
Les diverses portes du fourneau de ce générateur •étaient fermées et ne s'ouvrirent pas ; mais on travaillait à retirer les escarbilles de la chaudière bâbord _R et, à •cet effet, conformément à une habitude du bord, on avait •enlevé l'une des portes du cendrier. D'autre part, les portes du foyer sont formées de deux plaques parallèles percées de trous. Le flux brûlant, provenant des fourneaux des deux chaudières à cause de la communauté de fcoite à feu, prit issue par les trous des portes et par Couverture béante du cendrier de la chaudière JR.. On alimentait normalement à l'eau douce ; pourtant le . chef mécanicien a déclaré qu'il avait de temps en temps employé l'eau de mer, quand les appareils producteurs «l'eau douce nécessitaient des réparations. De plus, il a expliqué que, depuis le remplacement intégral des tubes vaporisateurs, opéré en 1900, il était arrivé maintes fois que des tubes de la partie inférieure du faisceau se mettaient à fuir par suite de piqûres et qu'il fallait procéder à leur remplacement: à cet effet, on tombait les feux et ■m\ alimentait à l'eau de mer pour maintenir le niveau Jusqu'à ce qu'on pût isoler le générateur. Lorsque la ^chaudière fut visitée intérieurement, à la fin du voyage, Tome XIII, 1908.
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