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en s'élevant autant que possible dans les rochers du toit ou dans le charbon solide ; on exécutera au niveau supérieur une recoupe D, où sera établi le chantier d'embouage. Les deux autres procédés (embouage à niveau ou pardessous) sont d'ailleurs susceptibles de donner également de bons résultats ; ils sont en FIG. 4. fait assez souvent employés. On y aurait recours, en particulier, si l'exécution du rabattage BC paraissait trop difficile en raison soit de sa longueur, soit de la dislocation du massif. L'outillage nécessaire comprend une pompe (*), un baquet pour le mélange d'eau et de cendres, un tuyau d'injection avec raccord flexible ; celui-ci s'adapte au refoulant de la pompe ; l'extrémité du tuyau pénètre dans le massif à embouer. Le tuyau, de 30 à 60 millimètres de diamètre, doit être de longueur suffisante, pour pouvoir être engagé assez avant dans le massif (4 à 6 mètres). Cette mise en place donne lieu parfois à certaines difficultés; si l'on éprouvait une trop grande résistance, on pourrait exécuter au préalable un trou de sonde et introduire le tuyau dans le trou ainsi préparé. L'eau arrive dans le baquet d'une manière à peu près continue et l'on y jette à la pelle la quantité de matières convenable. Un ouvrier doit brasser constamment le mélange, afin d'éviter l'accumulation des cendres au fond du baquet; il écarte également les matières trop volumineuses pouvant obstruer les tuyaux; on place parfois, dans le même but, un treillis métallique en face de l'orifice d'aspiration de la pompe. Les proportions respectives d'eau et de matières sont difficiles à préciser : il faut éviter d'envoyer une eau trop (*) La pompe n'est pas nécessaire dans le cas de l'embouage pardessus.
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claire, qui délave les cassures sans les embouer ('), ou une boue trop épaisse, susceptible de produire des obstructions locales. Les pompes sont de types divers (à clapets, à boulets, à un ou deux corps, rotatives, mues à la main ou mécaniquement). La commande à la main se prête à un contrôle facile de la composition du mélange ; si la manœuvre de la pompe devient trop pénible, on augmente la quantité d'eau; dans le cas contraire, on force la proportion de cendres. On arrive à passer, par poste de 8 heures, suivant le mode de travail et les dimensions de la pompe, 3 à 10 chariots de 5 à 6 hectolitres de cendres. Le personnel nécessaire est de trois ouvriers ; deux sont occupés à la pompe, un troisième brasse le mélange. L'eau doit cheminer lentement dans le massif ; une circulation trop rapide ne laisse pas aux matières le temps de se déposer. Si l'eau s'échappe encore boueuse, on ralentira sa vitesse, en établissant des revêtements de terre glaise aux points où elle réapparaît. Le signe le plus net du succès de l'opération est le retour d'une eau très chaude et très claire : cette constatation prouve en effet que l'eau a atteint la zone échauffée et y a déposé les matières qu'elle tenait en suspension. Cette eau très chaude, retombant dans le chantier, gêne parfois sérieusement les ouvriers occupés à d'autres travaux (confection de chemisages, préparation des barrages, exécution de recoupes voisines ). Si la gêne devenait trop considérable, il ne faudrait pas hésiter à suspendre ces derniers travaux, plutôt que d'arrêter l'embouage, qui progresse précisément de la façon la plus favorable. Le retour d'une eau claire, mais froide, laisse présumer que (*)On prend souvent le soin, au début de l'opération, d'envoyer pendant quelque temps de l'eau pure, qui délave les cassures et les débarrasse des particules de toute sorte susceptibles de gêner le passage de ' eau d'embouage.