Cette page est protégée. Merci de vous identifier avant de transcrire ou de vous créer préalablement un identifiant.
90
LA TRACTION PAR LOCOMOTIVES A BENZINE
densité, ne s'accumulent dans les fosses, qui échappent à l'action du courant d'air général de la chambre de transvasement, les fosses doivent pouvoir être assainies, à l'aide
d'une chasse d'air comprimé.
La fosse, creusée
sous la voie des locomotives, peut, si le local de transvasement sert, en même temps de garage pour les locomotives, être aménagée comme fosse de réparations. La figure 1 montre comment peut être réalisée unechambre de transvasement, suivant les principes ci-dessus énoncées. Elle reproduit les dispositions mine Shamrock I/II.
adoptées à la
L'opération même du transvasement doit satisfaire aux conditions suivantes : ne donner lieu à aucune fuite de liquide, à aucun dégagement de vapeurs dans la chambre de transvasement, cesser dès que le niveau du liquide atteint dans le réservoir de la locomotive une hauteur déterminée. On peut concevoir des dispositifs qui assurent l'observation deces conditions, sans nécessiter aucune intervention de l'opérateur. Tels sont, par exemple, les appareils de la « Gasmotorenfabrik Deutz », que nous décrivons d'après une note rédigée par cette entreprise et que représente la Planche V. La berline-réservoir B (Pl. V, fig. i) est munie d'une pompe à main C et de deux tubes D et F. A l'aide de la pompe C, le combustible est refoulé, dans le réservoir A (Pl. V, fig. 3) de la locomotive, par le tube D (Pl. V, fig. 1 et 2). L'air déplacé, dans le réservoir A, par la benzine, fait retour au réservoir B par le tube E. Ce tube servirait également de trop-plein, dans ie cas où
l'on
continuerait à refouler de la benzine dans le réservoir A, une fois celui-ci rempli jusqu'au niveau convenable. Les extrémités des tubes D et E, qui s'adaptent au réservoir A, sont munies de pistons F (Pl. Y, fig. 3 bis),