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LES CABLES SOUS-MARINS
2° L'isolement du câble ; 3° La capacité du câble. On les pratique : 1° A l'arrivée des âmes, après immersion de quarantehuit heures dans une cuve à 24° ; 2° Après la pose de ruban de clinquant; ce second essai demande le plus grand soin, car la localisation d'un défaut dans un câble recouvert de clinquant est rendu difficile par des phénomènes de polarisation ; 3° Après la mise du filin ; 4° Pendant l'armature. 1° Mesure, de la résistance. — S'effectue au moyen du pont de Wheatstone ; cette mesure permet de calculer la température du câble. 2° Mesure de l'isolement. — On emploie la méthode dite de substitution, et l'on se sert d'une pile Leclanché à 400 éléments. Les déviations sont notées de minute en minute pendant dix minutes ; pendant les six premières minutes, l'âme est reliée au pôle négatif de la pile (*) ; pendant les trois minutes suivantes, le câble se décharge; on termine en reliant, pendant une minute, l'âme au pôle positif de la pile. Cette dernière opération a pour but de réduire la période de mise à la terre en neutralisant la charge résiduelle du diélectrique. L'âme est ensuite mise à la terre pendant trente minutes. Lorsque le résidu de charge a disparu, on recommence ce que nous venons de dire, mais cette fois en appliquant d'abord le pôle positif sur l'âme pendant les six premières minutes. L'isolement est calculé d'après la deuxième et la cinquième déviation, dont on a retranché les petites dévia(*) Ces durées peuvent varier suivant le genre d'essais.
FABRICATION DE LEUR ARMATURE ET POSE
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tions dues à la perte par les fils de secours. Cette perte par les fils de secours a été réduite à son minimum par l'emploi de conducteurs- isolés au papier et à l'air sec. 3° Mesure de la capacité. — Très sommairement faite par la méthode de comparaison. Il arrive quelquefois que les étiquettes de deux âmes ont été changées, surtout quand une môme bobine renferme deux âmes ; la mesure permet de s'apercevoir facilement de l'erreur. Deuxième série d'essais. — Après la confection des joints, on procède à leur vérification par : 1° L'essai électrométrique ; 2° L'examen radiographique. 1° Essais électrométriques. — On applique la méthode de la perte de charge. L'installation comprend : Un électromètre à quadrants, dans lequel les plateaux sont en communication avec une pile à eau de 4 éléments; cette pile est disposée dans la cage même de l'instrument; un commutateur spécial, qui permet de communiquer à l'aiguille de l'électromètre la charge d'une pile Leclanché de 300 éléments. L'aiguille de l'électromètre est en communication avec la cuvette contenant le joint. Cette cuvette est pleine d'eau, et le joint y baigne sur toute sa longueur. L'âme du câble est mise à la terre. Les opérations sont conduites dans l'ordre suivant : 1° On charge simultanément l'aiguille et la cuvette seule ; 2° On coupe la charge ; l'aiguille et la cuvette se déchargent lentement ; on note la chute de potentiel ; 3° On place le joint dans la cuvette; 4° On charge simultanément l'aiguille et la cuvette contenant le joint ; 5° On coupe la charge; l'aiguille et la cuvette se déchargent à travers le joint.