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LES
CABLES
SOUS-MARINS
Le piston plonge dans un cylindre plein d'eau ou d'huile, et le mouvement de montée ou de descente est amorti par le frottement du liquide, passant des chambres supérieures aux inférieures et vice versa à travers un espace annulaire. L'ensemble de l'équipage mobile coulisse entre deux hautes flasques de tôle formant portique ; une échelle graduée permet de lire à chaque instant la tension du câble. Le câble part du tambour de pose, passe dans la gorge de la poulie du dynamomètre à son point bas et regagne un peu plus loin une poulie à gorge, située à peu près à la même hauteur que le tambour d'où le câble est parti. Au bord du François-Arago, les deux brins du câble ne forment pas des angles égaux avec l'horizon. Le système n'est pas symétrique et exige l'emploi un peu compliqué de la formule dite de Lacoine :
\'cP + F
M{d — X )2 + P
dans laquelle P est une constante. Pour plus de simplicité, on gradue les échelles au moyen de la formule :
T -
Hit±I id '
L'observation du dynamomètre, très aisée en mer calme, est moins facile quand le navire tangue; l'équipage mobile s'alourdit ou s'allège suivant que monte ou descend la partie arrière du navire. Le réglage des freins' est fait par le mécanicien suivant les ordres de l'ingénieur dirigeant. Ce réglage présentait des difficultés avec les freins à sabots, car le moindre tangage amenait un serrage subit des sabots sur la jante ; le déroulement s'arrêtait net, et il fallait en
FABRICATION
DE
LEUR
ARMATURE
ET
POSE
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toute hâte soulever les poids placés à l'extrémité des leviers. L'introduction du frein hydraulique a supprimé tous ces inconvénients. Il resterait à parler maintenant des opérations d'atterrissage et des différents procédés par lesquels on les effectue; mais je négligerai ce point, qui est relativement de détail, et, après quelques mots sur les relèvements, j'insisterai surtout sur les intéressantes manœuvres de repêchage. Opérations de relèvement par le treuil d'arrière. — On se sert du treuil d'arrière dans les cas suivants. - En cas d'avarie, il peut suppléer à la machine de relèvement du navire, bien qu'il ne soit pas à beaucoup près aussi force qu'elle; dans les embarquements, il est utile pour le tirage des Shore-End, qui sont lovés dans les cuves III et IV ; enfin il sert lorsqu'un défaut se déclare en cours d'immersion. Un câble, qui a subi toutes les épreuves électriques d'usine, qui s'est bien conservé pendant toute une campagne dans les cuves du bord malgré les variations de température, n'a cependant pas encore subi l'épreuve décisive de la pression. Au fur et à mesure qu'il gagne le fond, le câble se trouve soumis à des pressions croissantes, pouvant aller jusqu'à 600 atmosphères. A ce moment, les pores de la gutta se resserrent, et les bulles d'air emprisonnées tendent à s'échapper. On a pu dire qu'un câble relevé des grands fonds est un câble offrant le maximum de garantie. Supposons qu'un défaut se manifeste ; les appareils du laboratoire le signalent avant qu'il soit bien loin. Le navire stoppe ; on bosse à l'arrière et on actionne le treuil à vapeur, qui commence le relevage. Le défaut repasse à bord, ce que décèle sur les appareils du laboratoire une brusque montée de l'isolement. On