Annales des Mines (1908, série 10, volume 14) [Image 123]

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DE LA LAPON1E SUÉDOISE

LES GISEMENTS DE MINERAI .DE FER

«tfbes d'air frais à la .minute et envoie l'air comprimé à 6 Hs ,12 aux mines du groupe Frederikas distantes au maximum de 800 mètres et à l'amas Hermelin (distant de 4:000 mètres environ); la pression d'utilisation est de 5,8 à 6 kilogrammes. Dans tous les autres chantiers, en attendant les améliorations indiquées, l'abatage se fait exclusivement à la main ; les trous de mines sont toujours verticaux et très profonds, :2 m ,5 à 3 m ,5 ordinairement, plus rarement 4 mètres. Le chargement se fait avec de la dynamite fabriquée dans une usine près de Grângesberg, filiale de la T. G. O. ; les charges sont de 2 kilogrammes en moyenne •et le débitage des gros blocs se fait au moyen de petits coups de mine qui sont toujours forés à la main. Le tableau suivant donné par M. Dellwick, ingénieur en -chef de la Compagnie de Gellivare, montre le. rendement moyen du travail d'abatage. Roche abattue par kilogramme de dynamite. — — mètre de forage — produite .et Chargée par journée d'ouvrier au jour ftoche produite et chargée par journée d'ouvrier au fond

18 à 21 tonnes 9,3 à 12,4 — 4,2 à ,5,8

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Avec la proportion moyenne actuelle de 58 p. 100 de minerai commercial abattu sur le total, on voit qu'il faut compter environ sur une-production de 3.175 kilogrammes de minerai par ouvrier 'toisai.et par jour. .§ 7. Transports. — La question des transports jusqu'au chemin de fer d'expédition prend dans une exploitation à ciel ouvert répartie sur une grande surface une très notable importance. A Gellivare, les minerais abattus se rendent aux plans inclinés qui desservent les quais de chargement sur la voie normale, par puits dans le cas des mines du Sud., par travers-bancs et quelquefois rou-

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lage postérieur au jour pour les mines à ciel ouvert. Le traînage jusqu'au plan se fait le plus souvent à bras ou par chevaux; dans certains cas, comme à Tingsvallskulle, une chaîne flottante est installée ; dans d'autrès, pour les longs transports au jour, comme celui qui relie Skàne Oscar au plan incliné du groupe Josefina et qui a près de 900 mètres, on a installé la traction électrique avec locomotives à trolley et courant continu à 500 volts. Il est intéressant de se rendre compte des frais occasionnés par ces différents procédés mécaniques : I. Plans inclinés. — Dans le grand plan incliné du groupe Josefina, on a une longueur de 685 mètres avec une pente moyenne de 1 : 8,5, correspondant à 80 mètres de différence de niveau entre les deux extrémités. La vitesse de descente est de 4 m ,5 par seconde, ce qui donne pour le parcours total une durée de deux minutes et demie ; le câble en acier a une section de 29 millimètres de diamètre. Le service du plan est assuré par un poste de neuf heures par jour, composé d'un freineur et d'un signaleur, payés respectivement 42 et 39 ôre par heure (soit 0 fr. 58 et 0 fr. 54), avec en plus une prime de .2 ôre (*), 2cent ,8 pour les trains à trois wagonnets, le convoi normal étant à deux. Le service du plan a, dans ces conditions, coûté pour toute l'année 1905, une somme de 7051 kr ,52, réparties ainsi : Salaire du signaleur et freineur {592 postes) Huile et réparations Amortissement du câble (durée du câble : 1 an 1/2)

4.771 k %52 1.500 ,00 780 ,00

pour une quantité totale transportée de 193.256,6 tonnes, ce qui correspond par tonne à 3,65 ore, soit 5 ccnt ,07 ; ramené à la tonne kilométrique, le prix s'élève à 7 cent ,4. II. Transport par chaîne. — Une chaîne sans fin Dodge. (*) La couronne ou krone (kr) vaut 1 fr. 39; elle est divisée en 100 ôre.