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CONSTITUTION
DE
LA
PARTIE MÉRIDIONALE DU
Les inclinaisons des bancs, relevées sur les carottes, sont les suivantes : 05° à 110 mètres, 35° à 30° de 130 à 250, 90° à 300, 75° à 350, 50° à 430, 20° à 530, 40° à 35° entre 540 et 890, 20° entre 890 et 1 .000 mètres. Nous donnons ci-après la composition du charbon des différentes passées rencontrées par le sondage M 4 : PROFONDEUR
OARRONE
.M A T l E R E S
en mètres
fixe
volatiles
563,20 709,80 740,00 746,65 7 :i ' 755,85 705,90 919,00
p. 100 54,0 59,8 58,4 40,5 67,7 69,5 78,3 71,8
p. 100 13,0 14,7 17,0 13,3 17,5 11,9 19,5 18,7
p. 100 33,0 25,5 2',, 6 40,2 14,8 18,0
- 2
9'5
Il semble que le sondage M 4 ait généralement traversé des terrains renversés ; en effet, les inclinaisons assez fortes, relevées jusqu'à la profondeur de 890 mètres, sont plus fréquentes dans les dressants renversés que dans les plateures du gisement situé au Sud du cran de retour; d'autre part, on a pu reconnaître pour quelques passées la présence de terrains de mur immédiatement au-dessus du charbon ; enfin, l'absence de charbon et de grès pendant la première moitié du sondage, tandis que la seconde partie du sondage renferme plusieurs passées charbonneuses et des bancs gréseux, indique que l'on a traversé, à mesure que l'on s'enfonçait, des terrains de plus en plus éloignés du calcaire carbonifère. De 890 mètres à 1.000 mètres, la faible inclinaison des terrains paraît correspondre à la présence de plateures non renversées; mais, dans l'ensemble, le sondage M 4 semble avoir rencontré des bancs de terrain houiller inférieur renversé, et il se présente ainsi dans des conditions analogues à celles du sondage voisin E 4, qui a rencontré, lui aussi, en s 'approfondissant, des terrains déplus en plus récents.
BASSIN
HOUILLER
DU
NORD
5t>3
Discussion des résultats des sondages E 4, M 3 et M 4. —
Le fait capital, qui se dégage des résultats donnés par les trois sondages de la Société des Forges et Aciéries du Nord et de l'Est, est qu'aucun d'eux n'a pénétré dans le terrain houiller productif, que l'on supposait exister et que l'on recherchait au-dessous de la faille de charriage hypothétique de Boussu — cran de retour. Pour les sondages E 4 et M 3, le fait n'est pas douteux; il en est de même, semble-t-il, pour le sondage M 4. Ce dernier sondage n'a trouvé que des petites passées dont la teneur en matières volatiles, cendres déduites, est de 20p. 100 environ; si ce sondage avait pénétré dans le terrain houiller productif, il aurait dû trouver des veines de charbon de 0"',50 à 1 mètre avec une teneur en matières Volatiles de 25 à 30 p. 100 au moins. Le sondage M 4 est donc resté constamment dans le terrain houiller inférieur, qui a été exploré par les anciennes fosses de Mari}'. Toutes les indications données par ce sondage concordent pour confirmer cette hypothèse: terrains pauvres en grès et en houille, passées de charbon sale ayant une puissance et une composition analogues à celles qui ont été reconnues parles fosses Saint-Saulve et Petit, présence de schistes caleareux fossilifères et de liiincsde grès ressemblant au grès d'Andenne, qui est connu en Belgique dans le terrain houiller inférieur entre le calcaire carbonifère et le terrain houiller productif. Ces sondages n'ont apporté aucun renseignement précis sur l'accident qui sépare le terrain houiller de Marly des ■veines de ht fosse Cuvinot. Ils ne permettent pas de dire si cet accident se raplatit, et de déterminer la profondeur à laquelle il passe dans la concession de Marly ainsi que dans la région non concédée comprise entre les concessions de Marly et de Crespin. Tout ce que l'on peut dire, c'est qu'il passe à plus de 1.000 mètres de profondeur dans la région explorée, et, en conséquence, que son ra-