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CONSTITUTION DE
LA PARTIE MÉRIDIONALE DU
platissement, à supposer qu'il existe, se fait assez lentement. Un autre fait important résulte de la comparaison des sondages E 4 et M 3. Ces deux sondages ont traversé à peu près la même épaisseur de dévonien inférieur; mais, tandis que le sondage E 4 trouvait ensuite la série renversée du dévonien moyen, du dévonien supérieur et du calcaire carbonifère, le soudage M 3 pénétrait directement dans le calcaire carbonifère et. à la faveur de plissements ou de failles, recoupait une alternance de calcaire carbonifère et de terrain houiller inférieur. L'explication la plus satisfaisante de la différence entre les deux sondages E 4 et M 3 est que le dévonien inférieur serait séparé des terrains sous-jacents par une faille très importante, qui serait la faille eifélienne. Les deux sondagesE4 et M 3 occuperaient sensiblement la même position par rapport à l'affleurement de la faille eifélienne ; mais le sondage E 4 serait plus loin du contact entre le calcaire carbonifère et le houiller inférieur du paquet de BoussuDenain. Dans cètte hypothèse, les deux sondages E 4 et M 3 détermineraient d'une manière précise le passage de la faille eifélienne dans la région de Marly. Si l'on admet, comme nous l'avons déjà dit, que la bowette Midi 137 de la fosse Petit a rencontré, à 356 mètres du puits, la faille eifélienne, celle-ci aurait, dans cette région, une inclinaison de 19°, tout à fait comparable à celle de la faille, au Sud du bassin de Dour. La faille eifélienne, ainsi déterminée par les sondagesE4 et M 3, irait passer à l'Ouest dans le travers-bancs de la fosse du Postillon, comme le pensait M. Olry ; à l'Est, elle se continuerait vers les sondages C 14 et C 18 de Quiévrechain, sans atteindre les sondages de la région d'Onnaing. Les sondages d'Onnaing, les fosses de Marly et les trois
BASSIN
HOUILLER DU NORD
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sondages de la Société de Forges et Aciéries du Nord et de l'Est ont exploré d'une manière particulièrement complète le terrain houiller inférieur, le calcaire carbonifère et le dévonien supérieur et moyen du paquet de Boussu-Denain. Tous les renseignements qu'ils fournissent concordent parfaitement.' On voit le houiller inférieur, de même que les veines de Denain, finir en pointe vers l'Est contre le cran de retour. L'affleurement du calcaire carbonifère dessine une courbe parallèle à celle de l'affleurement de Grande Veine, et, au mur du calcaire carbonifère, on rencontre successivement le dévonien supérieur et le dévonien moyen. On trouve sans doute des petits écarts apparents dans le parallélisme entre Grande Veine et le calcaire carbonifère ; mais ces écarts sont relativement très faibles eu égard à la distance sur laquelle ils se manifestent, et ils s'expliquent facilement par la présence de failles locales d'importance secondaire. L'impression dominante est celle du parallélisme; on se rend parfaitement compte qu'il ne peut pas exister une grande faille entre le calcaire carbonifère et le terrain houiller de Denain, non seulement à cause du parallélisme qui serait détruit par une faille importante, mais aussi à cause de la nature du terrain houiller séparant Grande Veine du calcaire, et qui marque le passage progressif de la formation houillère au calcaire carbonifère.
INTERPRÉTATION GÉNÉRALE DES FAITS OBSERVÉS.
ÏNous avons fait connaître les résultats des travaux d exploration les plus intéressants, qui ont porté sur la bordure méridionale du bassin houiller du Nord, dans la région de Valenciennes. Il nous reste maintenant à exposer les hypothèses qui nous paraissent expliquer de la manière la plus satisfaisante l'ensemble des faits observés.