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OSCILLATIONS
DE
LACET
d'un véhicule déraillent beaucoup plus difficilement q les roues d'avant. Mais elle peut donner des ruptures l'essieu d'arrière, si elle est exagérée ; elle adeplus l'i convénient de fatiguer la voie; elle peut aussi fai dérailler le tender, comme nous le verrons ; son étu est donc loin d'être indifférente et, nous le répétons, est aisé d'en calculer les éléments en appliquant no théorie de la machine rigide pour l'amortissement d 140 kilogrammètres qui restent à amortir à l'arrière la machine. § 25. Locomotives ayant un plan incliné à l'avant. — Le cas des locomotives ayant un essieu à déplacement latéral à l'avant avec plan incliné, est analogue au précédent. En appliquant les calculs du paragraphe qui précède à ce cas, on voit que l'amortissement se fait dans de bonnes conditions pour des machines légères. Mais, pour des machines lourdes, on arriverait facilement à fond de:, course des plans inclinés et on aurait le choc dur, avec ses inconvénients. Le bogie a en effet deux avantages, d'abord il répartit le choc latéral entre deux essieux au lieu d'un seul; ensuite, avec le bogie, des boudins choquent latéralement le rail normalement et non obliquement; nous avons montré le grand avantage qui en résulte dans la théorie des déraillements (voir les Grandes vitesses des chemins de fer..., § 38). § 26. Voitures à deux bogies à bielles. — Nous arrivons à des catégories de véhicules qui se comportent autrement dans le mouvement de lacet. Parlons d'abord des voitures à deux bogies à bielles ; que les bogies aient deux ou trois essieux, peu importe. C'est le type américain des suspensions de voitures Pullmann très répandu en Europe à présent, ajuste titre (voir fig. 9). Le bas À de la caisse repose sur la traverse supérieure
DES
VÉHICULES
DE
CHEMINS
DE
FER
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B du bogie par une crapaudine conique avec cheville ouvrière ; puis la traverse B repose sur la traverse inférieure C au moyen de six ressorts à pincettes D, D'. Enfin la traverse C est suspendue par des bielles EF, E'F' à des articulations F, F', fixées sur des traverses LL' figurées en pointillé. Ces traverses LL' sont reliées d'une façon rigide au bâti II' du bogie et font partie de lui. Le châssis 1 1' du bogie est muni d'une suspension ordinaire à ressorts à lames et à ressorts Tiramis ; il y a donc, en somme, triple suspension.
FIG.
9.
On voit que la caisse est suspendue au bogie, à la manière d'un hamac; pour les petites oscillations transversales, la caisse oscille autour d'un centre d'oscillations situé au point de rencontre 0 des bielles inclinées EF, E'F', à peu près à la hauteur du plafond de la caisse (ce point 0 est situé en dehors de la figure). Il existe de chaque côté un jeu J de 4 à 5 centimètres permettant, dans ces limites, l'oscillation transversale autour du point 0. Quand l'oscillation transversale a franchi ces jeux J, alors le centre d'oscillation supérieur 0 cesse de fonctionner; le véhicule s'appuie latéralement sur le châssis du bogie ; il oscille autour du centre d'oscillations inférieur dont nous avons parlé ci-dessus (voir § 16). Quand le bogie tourne autour de sa cheville ouvrière, la