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OSCILLATIONS
DE LAOET
Mais, en associant: les- deux théories, on voit que la' longueur de la machine Pacific lui donne déjà un notable-* avantage; on peut montrer qu'il suffit que l'appareil de déplacement latéral absorbe environ la moitié de 300 ou . 150 kilogrammètres pour réduire. F à une valeur très, modérée. Nous avions 137 kilogrammètres' àt amortir pour la machine Atlantic dans ces conditions. C'est donc à peu près la même chose- pour là machine Pacifié. Donc on pourra mettre lé 1 même bogie-dans là machine Pacific qu'à la machine ; Atlantic, et' c'est justement c&qu'on fait en pratique. On peut se poser la' question suivante : étant donné une voiture à-bogie de longueur déterminée, y a-t-il avantage' à' mettre les bogies- aussi écartées que possible? Pour résoudre cette question, il n'y a qu'à considérer lesformules (26) et (28) et à en faire diverses applicationsavec r et p" constants et b variable ;, on verra qu'il y a avantage à augmenter b le plus possible, ce' que la- pratique vérifie complètement. Il faut donc éviter le plus possible' ce-qu'on appelle le porte^ à-faux. Il nous reste une observation à faire sur les-' calculs de ce paragraphe. Le centre de gravité' est à" une certàine hauteur et la réaction du rail' sur les' boudins' du bogie avant est au niveau de raiL II en résulte- que- lë mouvement de- déplacement latéral et'dê' rotation du- véhicule à l'entrée' en courbe sera un peu troublé- parle couple-' (+ F — F) ayant un bras de levier égal à la hauteur da* centre de gravité. Ce couple donnera une légère flexion du véhicule: sur les ressorts- d'avant du côté- extérieur à la courbe et sur les ressorts' d'arrière- du côté intérieur. Cette flexion, facile à étudier comme nousd'avons'fait cidessus 'dans -un cas analogue-, est assez faible. 37. Extension au cas de la voie sinueuse; genèse de cette'
DES
VÉHICULES DE . CHEMINS
DE FER
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forme de voie. — a) Généralités. — On a dit souvent que,, dans des cas très rares, les oscillations de lacet dues à la locomotive elle-même avaient pour conséquence de donner à la voie une forme sinueuse, en forme de serpent; cette forme à peine visible après le passage du train, s'accentue de plus en plus au passage des trains suivants, sous l'influence des locomotives de types analogues, si la fatalité produit la résonance; puis, si la surveillance de la voie manque, la forme sinueuse arrive à être assez accentuée pour produire un déraillement. On a cité des déraillements graves qui seraient dus à cete cause. Nos études nous permettent d'élucider cette -question controversée. b) Influence de là voie sinueuse sur le mouvement de 'lacet. — Supposons que, pour une cause quelconque, cette forme sinueuse de la voie soit établie assez fortement pour être visible et très appréciable à l'œil nu. Nous avons déjà calculé l'effet de cette forme de voie ■sur les oscillations de roulis des véhicules à l'entrée en courbe et à la sortie (voir 1 Oscillation s du matériel à l' entrée en courbe..., § '9; voir aussi les Grandes -vitesses des chemins de fer..., chap. vm). 'Nous 'avons montré qu'en cas de répétition d'oscillations avec synchronisme ou « résonance », les oscillations de roulis vont en augmentant indéfiniment jusqu'à ce que, dans une oscillation ■simple, le travail du frottement soit équivalent au travail perturbateur. Envisageons à présent les oscillations de lacet produites par ces variations répétées de rayon de courbure. 11 'est clair que si la répétition est compliquée du synchronisme exact ou s'il y a résonance, alors les oscillations de lacet s'ajouteront ; -en d'autres ternies, on aura, à la première oscillation la formule (21) ou :