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ainsi qu'à l'obligation dans laquelle il mettrait l'exploitant de devoir amener de l'eau jusqu'aux fronts. La première de ces objections pourrait être opposée à toute innovation. Quant à la seconde, elle n'est guère plus fondée, ainsi que nous le verrons en examinant la manière dont l'arrosage doit s'opérer. C'est dans les galeries de roulage que le danger est le plus considérable. Bien plus que le sol, les parois et le toit, ainsi que les boisages, doivent y faire l'objet d'une attention toute particulière. Il s'y trouve, en effet, une poussière très fine, provenant du roulage ou du criblage et entraînée dans l'atmosphère sous l'influence de la ventilation ; la poussière du sol, au contraire, y est tombée par la pesanteur. En outre, cette dernière est d'une pureté bien moindre, par suite de son mélange avec des particules incombustibles provenant des roches. Enfin, point important à noter, l'augmentation progressive des accumulations est susceptible de rendre celles-ci très considérables, au bout d'un certain nombre d'années. Certaines d'entre elles, au surplus, sont placées de telle manière qu'il faut beaucoup d'attention pour les découvrir. Il conviendra donc de ne miner qu'avec une circonspection extrême, après avoir examiné minutieusement le voisinage et procédé à l'enlèvement total des poussières. Il va sans dire que l'on ne peut songer à les balayer au moment même où la mine va être tirée, car leur mise en suspension dans l'atmosphère augmenterait le danger, au lieu de le supprimer. L'arrosage doit être effectué sous pression, l'eau étant projetée à un état de division aussi grand FIG. 16. FIG . n. que possible. Nous avons vu employer avec succès l'ajutage Gibault, dit en pomme d'éventail '{fig. 16) ou à queue de carpe {fig.il), simple plaque articulée par le sommet et montée
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à l'extrémité de la lance, de manière à diviser le jet d'eau qui vient la frapper dès sa sortie. Signalons également la douche de Lechler {fig. 18). Elle permet d'obtenir une excellente dispersion du jet d'eau, tout en étant de construction robuste et possédant un orifice large, afin de ne pouvoir être obstrué par la
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poussière ou des impuretés. Pour en opérer le nettoyage, il suffit d'enlever le couvercle et de passer un fil de fer dans l'orifice. Le risque d'obstruction des appareils d'arrosage est une question importante. Pour le prévenir, il convient de filtrer l'eau qui les alimente, si elle n'est pas suffisamment claire. Lorsque le charbonnage ne possède pas de canalisation, ou dans les parties qui en sont dépourvues, l'arrosage s'opère à l'aide de récipients montés sur roues. La pression est obtenue au moyen d'air comprimé ; celui-ci occupele tiers du réservoir, par exemple, tandis que le restant est rempli d'eau. Quant à la force motrice destinée à la compression de l'air, on peut l'emprunter au mouvement du véhicule ou à toute autre source. Tome XV, 1909.
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