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LES POUSSIÈRES DE
LIEU
7 juin 1878 U septembre 1878 15 juillet 1880 septembre 1880 10 mai 1882 18 août 1884 20 juin 1885 24 septembre 1886 8 juin 1887 18 juin 1887 28 mai 1889 30 juillet 1890 15 septembre 1890 26 août 1892 18 août 1893 19 août 1893 24 juin 1894 25 juillet 1895 20 mai 1896 30 mai 1896 16 septembre 1899 24 mai 1901 27 mai 1901 10 septembre 1901 29 juillet 1902 3 septembre 1902 11 juillet 1905 18 août 1908
LES
HOUILLE
DE L EXPLOSION
Wood (Lancashire) Abercarn (MoninauUishire-) . . . .. Risea ( Monmouihshire) Seabam (D urbain). . » Pluto (Dortmund) ■'. Slnimnn.'k (Herne) Dudwrilrr (Saarti'ùcken) Consolidation (Schalke) Hibernia (Gelsenkirchen) Clifton Hall (Lancashire) Udaton (Lanarkshire) Unser Fritz (Westphalie). Maybach (Saarbrûcken) Park Slip (Glamorganshire) Konig Ludwig (Ruhr) Westphalia (Dortmund) Albion (Glamorganshire) Prinz van Preusen (Westphalie).. . . Brancepeth (^Durham) Mîcklefield (Yorkshire) Reden (Landsweiler) Universal Collïerv (Glamorgansbii'e-'l Talk o' th' Hill ( Staffordshire) Llan-bradach (Glamorganshire) Camphausen (Saarbrûcken) Mac Larea (Monmouthahire) National Colliery (Glamorganshire).. May|ioK' (Lancashire)
'EMPERATUP.E
13° 3 10 13 10 7 10 22 0
li
21
9 12 11 15 15 17 14 18 10 11
12 13 12 12 12 15 18 U
0
9 0 4 2 1 4 9 1 4 6 0 6 9 7 4 li 0 7 0 3 8 8 4 6 3 7
88 93 93 80 9t 80 65 90 84 58 93 93 77 87 64 56 65 83 87 87 89 76 81 100 87 83 85 87
L'examen de ce tableau montre combien, en général, la température relevée fut faible. Si l'on excepte deux cas : Dudweiler et Clifton Hall, on constatera qu'au cours de ces trente dernières années il n'est pas survenu une seule catastrophe minière, en Allemagne ni en Angleterre, lorsque la température dépassait 20° ; nous aurons à revenir d'ailleurs sur ces deux explosions. Les faits qui viennent d'être signalés sont très caractéristiques. Ils s'expliquent aisément : en hiver, le courant d'air qui assure la ventilation pénètre dans un milieu dont la température est plus élevée que la sienne ; il en résulte une diminution de son état hygrométrique. Tout le long de son parcours, il aura donc une tendance à absorber de l'humidité, aux dépens de l'atmosphère souterraine et des éléments ambiants : sol, boisage, parois et toit des galeries, ainsi que la poussière y
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déposée (*). Si la température extérieure est élevée, le même phénomène pourra se produire en sens inverse, de sorte que la ventilation tendra à augmenter l'humidité de lamine. Pour fixer les idées, supposons la température extérieure égale à 25°, l'humidité relative étant 75 et la ventilation nécessitant 2.000 mètres cubes d'air par minute. La quantité de vapeur d'eau entraînée sera de i-9.218 kilogrammes par vingt-quatre heures. Admettons que la température moyenne des galeries soit de 18°, par exemple. La quantité d'eau nécessaire pour saturer la vapeur circulant en vingt-quatre heures est de 43.776 kilogrammes, à cette température. Nous aurons donc 5.472 kilogrammes d'humidité en excès. Si nous supposons inversement que la température extérieure soit de 0° et l'humidité de 90, la quantité d'eau entraînée sous forme de vapeur sera réduite à 12.740 kilogrammes. La température souterraine étant de 16°, par exemple, cette quantité correspondra à 32,6 d'humidité. Pour obtenir la saturation, le déficit à combler sera de 26.140 kilogrammes de vapeur. En résumé, il y aura absorption d'humidité, au détriment de la mine, lorsque la température de celle-ci dépassera la température extérieure. Le phénomène se produira aussi, indépendamment de la température, si l'humidité relative de l'atmosphère est très faible. Dans le cas de Clifton Hall, signalé ci-dessus, le degré d'humidité, particulièrement faible, ne dépassa pas 58. Eu égard à la température de 21°, la quantité de vapeur d'eau correspondante est de 10 b"',556 par mètre cube. Cette quantité réduirait la température à : (*) Ces considérations sont loin d'être nouvelles. Il y a plus de quinze ans, déjà, nous avons appelé l'attention sur la diminution de l'état hygrométrique du courant d'air parcourant les galeries souterraines, lorsque la température de celles-ci est supérieure à la sienne. — (Les Explosifs industriels..., p. 238, Paris, 1893.)