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LES POUSSIÈRE» DE BOUILLIS
Leurs effets furent jugés excellents et leur marcke, très, régulière et très économique. Des renseignements que nous devons à L'obligeance -de- M., le-, directeur Blackett, il résulte qu'à la date du 1" r décembre 1908, les, pulvérisateurs continuaient à donner la plus grande satisfaction,, sans accuser de traees anormales d'usure. Leur nombre, a été augmenté. Dans les. endroits dépourvus de canalisation, oase sert de réservoirs montés surtrucks. Les roues du véhicule actionnent, la pompe, qui donne La pression. La quantité d'eau employée doit être la plus, restreintepossible, eu égard au but poursuivi. Consommée en excès, l'eau endommage le: sol, tout en rendant fort incommode le parcours des galeries. Aussi a-t-on vu maint exemple, d'ouvriers qui fermaient, endommageaient même les appareils dont le fonctionnement constituait pour eux un ennui très appréciable. Il conviendra donc de régler la consommation de l'eau, en espaçant les pulvérisateurs et en rendant leur marche intermittente. Ce réglage peut s'effectuer par tâtonnements : ayant installé un pulvérisateur à proximité de l'accrochage, on le fera fonctionner d'une façon continue, à l'exception des moments où le passage des hommes est le plus intense. Le sol, afin de ne pas être endommagé, sera revêtu d'un pavage en briques ; tel est souvent le cas, d'ailleurs, à proximité de l'accrochage. Une rigole permettra l'écoulement del'excédent d'eau, dans lapotelle, pour autant que de besoin. Si la profondeur du puits est restreinte, il conviendra d'en éloigner un peu le pulvérisateur, car l'air, au cours de sa descente, se sera peu échauffé ; or, il est désirable que la pulvérisation porte sur un air chaud, ayantune certaine capacité absorbante, quant àl'humidité. Quoi qu'il en soit, supposons le premier appareil en marche. La détermination de l'état hygrométrique de l'atmosphère, à des distances croissantes, permettra d^en apprécier les effets et d'établir le point, où la diminution.
LES POUSSIÈRES DE HOUILLE
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de ceux-ci justifiera le placement du deuxième appareil. Faisant ensuite fonctionner ce dernier, d'une façon continue ainsi qu'intermittente, on établira par tâtonnements l'emplacement du troisième pulvérisateur, et ainsi de suite. Les résultats obtenus étant fonction de la température et de l'état hygrométrique extérieurs, il conviendra de se placer dans les conditions les plus défavorables, à cet égard; dans la négative, on les y ramènera, au moyen d'une correction appropriée. La pulvérisation présente un avantage qu'il est intéressant de signaler, au point de vue du grisou : d'analyses faites respectivement à la fin d'une journée de travail et après un repos de quarante-huit heures, toutes choses égales d'ailleurs, il est résulté que, dans le premier cas, le courant d'air sortant renfermait 0,05 p. 100 de grisou dans sa partie inférieure et 1,5 p. 100 près du toit. Dans lo second, alors que vers le bas, il n'y avait pas de grisou en quantité appréciable, la teneur atteignait 5 p. 100, dans la région supérieure. Ainsi que le fait remarquer M. Scholz, dans un travail réc;ent où il communique ces résultats à l'Association américaine des Ingénieursminiers, la différence qui les caractérise résulte de ce que, dans le premier cas, l'atmosphère a subi un brassage sérieux, par suite de la circulation des hommes, de l'ouverture des portes, en un mot, de toutes les causes de mouvement qui proviennent de l'exploitation. Dans le second, au contraire, aucune circonstance ne vient troubler la tendance naturelle des gaz à se superposer par ordre de densités. Il en résulte une accumulation de grisou qui peut créer une situation dangereuse. Or, la pulvérisation aura comme effet de mélanger les éléments qui constituent l'atmosphère souterraine et de prévenir ainsi les accumulations dangereuses de gaz explosible. ! A titre d'exemples, citons les catastrophes de Reden