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salongueur, des terrains primaires allant jusqu'au permiéni Les terrains secondaires et tertiaires apparaissent seulement sur ses bords, dans des conditions toutes différentes, horizontaux ou seulement inclinés, mais non plissés, sauf cependant au Sud d'Orenbourg, où le jurassique commence à prendre part à des plissements, qui ont dû se répéter là à l'époque tertiaire, et qui, plus au Sud, dans l'Erghéni, influencent le sarmatique, mais non l'aralo-caspien. De ces terrains primaires, tous ceux qui précèdent le permien ont des faciès marins et témoignent de plissements multipliés qui ont introduit entre eux des discordances, mais qui ont pris leur intensité maxima à la fin du carbonifère. On peut notamment remarquer que, pendant tout le carbonifère, il y a succession concordante des couches calcaires sur le versant Ouest, tandis qu'àl'Est des conglomérats apparaissent pendant le westphalien, marquant le début des mouvements tectoniques, en même ■temps que la proximité du rivage. La dissemblance entre les deux versants s'accentue avec les mouvements post-carbonifères, arrivés à leur maximum pendant le saxonien. A l'époque thuringienne, la mer a depuis longtemps disparu du flanc Est, tandis que, sur le flanc Ouest, dans le gouvernement dePerm, elle se réduit à de vastes lagunes d'évaporation sous un climat probablement désertique. Pendant le jurassique moyen, la partie occidentale de la chaîne forme rivage vers l'Est. La mer néocomienne passe peut-être sur ses deux bords. A la fin du crétacé, elle se localise sans doute sur le flanc asiatique, où elle existe en tout cas pendant l'éocène. Après quoi, il y a émersiôn graduelle du versant sibérien. Les plissements ont donné à cette chaîne une structure unilatérale et l'habituelle dissymétrie entre les deux versants : l'un brusquement redressé à l'Est, l'autre en pente
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<louce à l'Ouest. Il y a eu poussée horizontale de l'Est vers l'Ouest, et cette poussée tangentielle a été assez forte pour amener, du côté européen, des renversements, avec inclinaison anormale de ces couches renversées vers l'Est. Des plis paléozoïques allongés s'étendent ainsi sur ce versant ouest, où ils s'adoucissent peu à peu à mesure qu'on avance vers l'Europe et finissent par reprendre une allure normale. C'est sur le flanc Est, où affleurent, au contraire, des roches cristallines, que se trouvent, nous le verrons, les richesses minérales. B. Steppe kirghise (*). — Entre l'Oural et la steppe kirghise, les données manquent pour établir un raccordement précis. Suess s'est demandé, d'après Mouchketov, si une branche du Tien-Chan ne viendrait pas s'intercaler dans le faisceau divergent des plis de l'Oural méridional. Il nous suffira ici de remarquer que, dans l'Oural méridional, au Sud du parallèle suivi par le Transsibérien, les plis tendent à s'écarter en éventail, comme si là se trouvait en quelque sorte le point d'insertion de cette bouture latérale dans un tronc qui, en moyenne, a plutôt une direction perpendiculaire. Sur le versant sibérien, on a l'impression que l'Oural meurt en se subdivisant plutôt qu'il ne se courbe et que le raccord des deux directions orthogonales s'établit, comme essaye de l'indiquer grossièrement le croquis ci-joint (fig. 1), par une série d-e sinuosités sans continuité propre, se succédant les unes aux autres en échelons : quelque chose d'analogue à ce qui peut se produire dans un confluent, ou plutôt au point d'intersection, de rencontre, de trois (et non plus deux) masses solides refoulant entre elles une pâte (*) 1896. VYSSOTSKY, Recherches géologiques dans la steppe kirghise et sur l'Irtych (Expl. 1); — 1896. MEISTER, Expl. géol. dans les steppes kirg/uses (Expl. V) ; - 1899. MEISTER, Expl, géol. faites dans la steppe kyqhise en 1894-1896 (Expl. XV) ; — 1900. KRASMOPOLSKT, Rech. géol, dans lesprov. d'Akmolinsk et de Semipalatinsk (Expl. XXI, avec carte d'ensemble). Voir en outre, p. 330, pour les gîtes métallifères.