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Au-dessus viennent, on l'a vu, les schistes argileux,, recouverts transgressivement de grès qui débutent par des conglomérats quartzeux à ciment d'hématite rouge. L'analyse de neuf de ces conglomérats pris en des points très distants les uns des autres a donné une teneur en or variant entre de faibles traces et 0,0004 p. 100. Cet or est évidemment associé à l'hématite provenant de pyrite altérée et se trouve de préférence dans le ciment, tandis que les galets de quartz isolés n'en renferment pas. Quant à son mode d'introduction, la question se pose, ici comme art Transvaal, de savoir s'il y a eu filons aurifères antérieurs remaniés, ou, comme on le croit plutôt maintenant, imprégnation postérieure d'un conglomérat dans ses interstices. Enfin, M. Jaczevsky (*) signale, le long de certaines lignes de failles, des galets à nodules d'hématite brune renfermant des grains d'or particulièrement gros. 2° Gîtes de magnétite de Nikolaievsk. — Les très curieux et importants gisements de magnétite de Nikolaievsk (par 101°,30 long, et 56° lat.), sur l'Angara et l'Oka (Pl. V, fig, 2), méritent une mention spéciale en raison de leur type exceptionnel et de leur situation dans une région où nous n'avons guère à décrire, en dehors d'eux, que des imprégnations aurifères d'un caractère tout à fait différent. Les descriptions qu'en ont données von Gorecki et Bogdanovitch (**) montrent une formation filonienne de magnétite en relation directe avec des roches éruptives trappéennes d'un âge probablement paléozoïque : formation ultérieurement altérée. Deux lignes parallèles de gisements EW (Dolonovski, Iermak, Krasnoiarsk, Keschemsk) forment des veines (*) Rég. aurifère de l'Iénisséi, liv. IV, 1903. (**) 1903. Tu. VOS GOBECKI, Die MagneteisensteinlagerstOtten der BmU Nikolaiewski Zavoet (Z. f. pr. Geol., p. 148 à 154 avec cartes); — 1* BOGDANOVITCH. Traité des gîtes métallifères (en russe).
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verticales dans ces brèches et tufs reliés au système des trapps qui, lui-même, recoupe en les métamorphisant les grès rouges et argiles bariolées rattachés au silurien sur notre carte, mais considérés par beaucoup d'auteurs comme dévoniens. Les terrains sont faiblement ondulés par des plissements calédoniens ayant pu avoir un contrecoup hercynien et, en outre, localement disloqués par des cassures en rapport avec la montée des trapps. Sous ce nom de trapps on comprend des roches très diverses, depuis des structures cristallines (gabbros, diabases à olivine) jusqu'à des structures effusives et vitreuses. La composition moyenne correspond à des porphyrites augitiques avec olivine. Les phénomènes qui ont produit leur mise en place ont eu manifestement plusieurs phases réparties sur une longue durée et la métallisation parait en être un dernier épisode. La magnétite avec quartz et géodes de calcite, à structure concrétionnée, remplit des veines qui atteignent 3 mètres de large. Elle est accompagnée de quartz, de sidérose et, par réaction secondaire, de gypse. L'étude théorique des gisements est rendue difficile par le rôle considérable des altérations superficielles qui en masquent les caractères primitifs. On observe presque constamment auprès d'eux un développement de minéraux secondaires, zéolites, chlorite, calcite, etc., qui accuse ces transformations ultérieures, prouvées d'autre part par des pseudomorphoses de magnétite en martite. Pour la genèse primitive de ces gisements singuliers, on peut remarquer que, très probablement liés aux porphyrites à olivine, ils ne sont pourtant jamais dans ces roches mêmes, mais dans leurs tufs et brèches : ce qui exclut l'idée de fer emprunté aux trapps par simple sécrétion latérale. Des pseudomorphoses d'hématite en magnétite laisseraient supposer que l'hématite a été au début la forme dominante de l'oxydation du fer, peut-