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LA
MÉTALLOGÉNIE
DE
L'ASIE
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renferme, un métamorphisme incontestable, d'autant plus intéressant à étudier que le développement de la magnétite en est peut-être un épisode. Sur la bordure Est se sont
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SU fcanite-porphjre ||§ GornêenaBB j Schistes
g|| Juartzites
I Schistes argileux gris verdâtre
SeVanieus
FIÛ. 3. — Profils à travers le massif de Troïtsk, par les mines d'Osamka (111) et de Spirine (IV), d'après Duparc et Mrazec.
Stnfa.ee cle glissement Bbaulis
CraTiite-porplijre
M
S Jlistes f divontéris
fHH Schistes argileux x
gris verdâtre
j^iyiilleral
es désigne OÊS eorxÈeanes schisteuses et e dBs eoruièsimes compactes FIG. 4.
— Profil longitudinal de la mine Osamka à Troïtsk, d'après Duparc et Mrazec.
développées des cornéennes, contenant aussi, quoiqu'en moindre quantité, de la magnétite, et ce sont également des cornéennes ou hornfels que l'on retrouve au contact des minerais. Ces cornéennes renferment beaucoup de calcite, etles hornfels peu cristallins, qui les accompagnent,
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sont riches en dolomie. M. Duparc a été conduit ainsi à une hypothèse que j'ai faite ailleurs pour certaines leptynites du Plateau Central entourées d'amphibolites : celle •d'anciens calcaires dolomitiques argileux transformés ici •en cornéennes et qui auraient contribué, d'autre part, à •exercer sur le porphyre une transformation par endomorphose. Cette idée est à noter pour nous, étant donné l'association de la magnétite, et le rôle que nous avons attribué volontiers aux calcaires encaissants dans le développement des minerais de fer. Si l'on examine maintenant une des mines de fer, Osamka (fig. 2 à 4, p. 391), on y voit, au milieu des •cornéennes et hornfels (c) qui plongent vers l'Est sous le porphyre (g), des minerais de magnétite avec un peu d'oligiste, qui tantôt s'interstratifient localement (comme <ela se produit toujours dans les sédiments métallisés) par petits bancs ou lentilles allongées dont l'épaisseur ne dépasse pas l m ,50 et qui, ailleurs, sont nettement transversaux aux strates; les terrains voisins renferment, -en outre, très fréquemment, des mouchetages de minerais. Le porphyre lui-même contient des grains de magnétite, •qui ont plutôt l'aspect de débris repris que de cristaux originaires. La plupart de ces traits rappellent ceux que nous avons étudiés autrefois à Kirunavara, sauf que la magnétite de Troïtsk ne paraît pas être phosphoreuse. Dans notre théorie, l'absence de calcaires à Kirunavara •et leur présence ancienne à Troïtsk pourrait y avoir contribué. M. Duparc a été conduit à écarter l'idée, assez séduisante au premier abord, de terrains déjà ferrugineux sous une forme quelconque, comme les terrains siluriens •de l'Orne ou du Maine-et-Loire, qui auraient été pris, eux -et leurs minerais, dans le porphyre, où un métamorphisme aurait été exercé sur eux. Le développement des aninerais semble, en effet, lié au voisinage du porphyre et