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SDR LA RADIOACTIVITÉ DES SOURCES THERMALES
égale à celle que produirait 10 dium en une minute.
DATE S0URC86
de la prise d'essai
Bordeu (Grande source de la Galerie François) 8janv.l909 Bordeu, n° 2 6-8 fév. 1909 18 déc. 1908 Pré, n° 1 18 déc. 1908 18 déc. 1908
B.
mg
,23 de bromure de ra-
DURÉE
de la
RADIOACTIVITÉ
prise d'essai 'en heures) (en heures)
i,5 48 1,5 g 8,75
— ÉTDDE
DES
X„"
t
97 242 196 152
et
2,016 1 ,745 O , / .')3 4,125 3,001
(en milligr.minutes) de 10 litres de gaz
18,36 14,43 9 40 10 ',23 4,19
EADX.
La détermination de la radioactivité d'une eau se ramène à celle d'un gaz. L'émanation dissoute dans l'eau est extraite et diluée dans de l'air inactif, et c'est cet air, chargé d'émanation, qu'on traite comme un gaz spontané (voir ci-dessus). Pour extraire l'émanation, deux méthodes peuvent être employées : d°. on fait bouillir, dans un courant d'air, un volume connu de l'eau à étudier (méthode .par ébullition) ; l'émanation est entraînée en totalité ; I 2") on agite des volumes égaux d'eau et d'air, à une température déterminée (méthode par agitation); l'air se charge d'une certaine fraction de l'émanation contenue dans l'eau. La méthode par ébullition est absolue ; mais l'outillage assez compliqué qu'elle exige rend son application peu commode hors d'un laboratoire. La méthode par agitation est simple et rapide ; mais, pour être parfaite, elle nécessite, soit plusieurs agitations successives avec de l'air inactif chaque fois renouvelé, soit la détermination ultérieure du coefficient de partage de l'émanation entre l'eau et l'air agités.
DE BAGNÈRES-DE-LDCHON
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Dans l'étude de la radioactivité des eaux de Bagnèresde-Luchon, nous avons utilisé les deux modes opératoires. Cependant, k la station, nous avons exclusivement employé la méthode par agitation (une seule agitation), en réservant, pour des expériences à effectuer ensuite à Paris, la mesure du coefficient de partage de quelques sources types. Avant de décrire le détail expérimental de chacune des méthodes d'extraction de l'émanation dissoute, il est très important de noter les conditions générales de prise d'essai des eaux radioactives. Nous verrons, dans la suite, que le dispositif que nous proposons pour la méthode par agitation réalise ces conditions d'une manière rigoureuse. L'expérience montre que, pour empêcher toute perte d'émanation, le prélèvement d'un échantillon d'eau, destiné à des mesures de radioactivité, doit être fait en évitant toute agitation et tout contact prolongé avec l'air. Ces précautions doivent 'être d'autant plus soigneusement observées que l'eau est plus radioactive et que sa température est plus élevée (*). Il en résulte •qu'une eau radioactive doit être prélevée soit à l'aide d'un siphon, soit par tout autre procédé qui empêche l'agitation avec l'air, et qu'elle ne peut être transportée qu'en vases complètement remplis et hermétiquement clos. a) Extraction de l'émanation suivant la méthode par ébullition. — Dans cette méthode, la seule rigoureuse et (*) Nous avons constaté que le remplissage, sans précautions spéciales, et le transport par chemin de fer, d'une bonbonne de 6 litres d'eau notablement radioactive (rad. = 2,20), et dont la température au griffon était de 43*, avait occasionné une perte en émanation égale à 18 p. 100 (abstraction faite de la destruction spontanée de l'émanation avec le temps). D'autre part, un contact d'une durée de vingt-quatre heures, à la température ordinaire, de l'air du laboratoire (non radioactif) avec un égal volume d'eau de radioactivité moyenne (rad. = 0,74), a suffi à abaisser de 19 p. 100 la teneur de cette eau en émanation (abstraction faite de la destruction spontanée de l'émanation).