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SUR LA RADIOACTIVITÉ DES SOURCES THERMALES
cylindre G soit ramené à la pression extérieure. On ferme R', on isole G, et on commence les mesures, il. n'est pas nécessaire que l'ébullition dure plus de vingt minutes. On peut supposer, sans erreur appréciable, que l'époque' d'introduction est la moyenne arithmétique des époques initiale et finale. b) Extraction de l'émanation suivant la méthode par agitation. — A cause du matériel sommaire qu'elle exige, cette méthode est facilement applicable à la source. Sous la forme que nous lui donnons, elle exclut toute incertitude relative à une prise d'essai défectueuse, mais elle exige la détermination ultérieure du coefficient de partage de l'émanation entre l'eau et l'air agités. Nous avons utilisé, à Bagnères-deLuchon, plusieurs dispositifs ; nous ne décrirons que celui qui nous paraît le plus recommandable. L'organe essentiel de l'appareil est une cloche de vèrre AB {fig. 2), dont les extrémités symétriques peuvent être fermées par des bouchons de caoutchouc de faible diamètre. Le bouchon supérieur A est traversé par un robinet de verre a et un thermomètre t, tandis que le bouchon inférieur ne porte qu'un robinet de verre b. La cloche est graduée, et sa capacité est de 1.000 centimètres cubes entre les deux robinets. FIG. 2. Pour effectuer la prise d'essai, il suffit d'enlever le bouchon B, d'ouvrir le robinet a et de plonger la cloche dans le griffon. Pendant ce mouvement, l'air intérieur s'échappe par a, et se trouve remplacé par l'eau de la source. Quand la cloche est complète-
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ment remplie d'eau, on bouche, sous l'eau, l'extrémité B (le robinet b est fermé), et on ferme a. On refroidit ensuite la cloche sous un courant d'eau, jusqu'à ce que le thermomètre intérieur t marque une température bien déterminée, voisine de 20°. Quand cet état est atteint, on ouvre a, puis b, et on laisse s'écouler 500 centimètres cubes d'eau, qui sont remplacés par 500 centimètres cubes d'air. 11 faut, évidemment, faire cette opération dans une atmosphère inactive ou dont on connaît la radioactivité. Si alors on agite vigoureusement la cloche (en la tenant horizontalement par les extrémités, pour éviter de l'échauffer par le contact des mains, et lui imprimant de vives secousses), l'air agit comme solvant, et s'empare d'une fraction importante de l'émanation dissoute dans l'eau. Une agitation de dix à quinze minutes suffit pour établir un état d'équilibre entre l'eau et l'air. L'air ainsi activé est exactement traité comme un gaz : on l'introduit dans le cylindre de mesure à travers un petit flacon de garde et deux tubes remplis d'anhydride phosphorique, tandis que la cloche, dont on a enlevé le bouchon inférieur, repose dans un récipient contenant de l'eau du griffon que l'on étudie, et préalablement amenée à 20°. La durée d'introduction de l'air activé doit être au moins de cinq minutes pour 500 centimètres cubes, afin d'assurer une dessiccation complète. Le coefficient de partage de l'émanation entre l'eau et l'air varie avec le rapport des volumes employés, avec la température d'agitation, avec la composition de l'eau, etc. Il est donc nécessaire d'effectuer l'agitation dans des conditions bien déterminées, par exemple : volumes égaux d'air et d'eau à 20°, puis de mesurer le coefficient de partage pour les conditions ainsi choisies et la nature de l'eau étudiée (*). Pour déterminer le coefficient de par(*) Ce coefficient de partage paraît osciller très peu autour de la valeur 0,80 pour les eaux faiblement minéralisées; aussi, si l'on ne