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SUR LA RADIOACTIVITÉ DES SOURCES THERMALES
tage on traite deux échantillons de la même eau(*), l'un par la méthode d'ébullition et l'autre par la méthode d'agitation. Le rapport des résultats des deux expériences, référés à une même époque, mesure le coefficient de partage. Nous nous sommes bornés à déterminer ce coefficient pour quatre sources types (**), auxquelles nous avons, à ce point de vue, rattaché toutes les autres. Voici, rassemblés, sous forme de tableau, les résultats de nos meilleures déterminations pour les sources que nous avons étudiées : Coefficient Radioactivité X'Q de partage de le l'émanation litres d'eau)
Sources
I. — Groupe Bordeu : Bordeu (Grande Source de la galerie François). Bosquet n° 3 Bosquet réunis Bordeu réunis (**) II. — Groupe Ferras : Ferras ancienne Ferras nouvelle Ferras enceinte Ferras réunies
(10
0,80 17 25 24 18
nov. nov. nov. nov.
1908 1908 1908 1908
23 22 12 21
nov. nov. nov. nov.
1908 1908 1908 1908
2,20 0,82 0,8b 0,37 0,85 0,99 0,89 0,31 0,97
désire pas une grande exactitude, on peut se dispenser de le mesurer directement pour chaque source, et s'en tenir à ce nombre. M. Hofmann (Phys. Zeils.. t. VI, 190o, p. 337), dans des recherches analogues aux nôtres, a trouvé 0,71, nombre qui a été adopté par M. Brochet lors de ses récentes mesures de radioactivité à la station de Plombières (Comptes rendus, 27 janvier 1 908) . (*) Il n'est pas indispensable que la prise d'essai de celte eau satisfasse rigoureusement aux conditions indiquées plus haut, puisque, ici. les nombres n'interviennent que par leur rapport; mais, par contre, il est essentiel, pour déterminer le coefficient de partage, d'opérer sur deux portions d'une même prise d'essai. (**) Sources : Bordeu (Grande Source galerie François) (0.80), Ferras réunis (0,83), Pré n° 2 (0,76), Blanche (0,81). (***) L'eau étudiée a été puisée au point de jonction de tous les griffons de Bordeu. La disposition des canalisations est telle que l'eau, pendant son parcours, doit perdre une partie notable de son émanation. Cette remarque explique le chiffre, relativement faible par rapport aux griffons particuliers du groupe, que nous avons observé.
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DE BAGNÈRES-DE-LUCHON Sources
n»le ae rie la la prise m-Ue Date a essai
III. — Groupe du Pré : Pré n° 1 Pré n° 2 IV. — Sources diverses : Blanche Etigny réunis Romains (*) Bayen Heine Richard nouvelle Grotte supérieure Ravi(')
Coefficient de
parta?e
de l'émanation
Radioactivité x' de
0
(10 litres d'eau)
0,76 18 nov. 1908 19 nov. 1908
0,65 1,33 0,81
11 26 21 10 11 12 16 24
nov. nov. nov. nov. nov. nov. nov. nov.
1908 1908 1908 1908 1908 1908 1908 1908
0,60 0,44 0,25 0,11 0,08 0,07 0,06 0,075
Observation. — Recherche des sels solubles du radium. — Lorsqu'une eau ne renferme que l'émanation du radium, à l'exclusion des sels de ce métal, l'expérience a toujours montré qu'au bout d'un ou deux mois elle n'était pratiquement plus radioactive. Si, au contraire, elle renferme en dissolution un sel de radium, elle demeure indéfiniment radioactive, le sel de radium produisant continuellement de l'émanation. Il était intéressant de rechercher si nos sources contenaient ou non en dissolution un sel de radium. Les eaux (2 litres) des griffons de Blanche, Ferras ancienne et Bordeu réunis, ont été examinées deux mois après la prise d'essai : elles ne présentaient sensiblement aucune radioactivité. Les eaux des sources Pré n° 1 et Pré n° 2, après avoir été d'abord privées de toute émanation par une ébullition prolongée, furent abandonnées à elles-mêmes pendant un mois. Ce temps écoulé, on y rechercha la radioactivité ; les chiffres trouvés étaient de l'ordre de grandeur de la fuite spontanée de l'appareil. (*) Le griffon étant inaccessible, l'eau fut prise au robinet, et introduite, au moyen d'un tube, jusqu'au fond de la cloche qui servait pour l'agitation avec l'air. Tome XV, 1909.
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