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LES CATASTROPHES MINIÈRES AMÉRICAINES
L'éclairage était uniquement assuré par les lampes à feu nu. Seuls les chercheurs de grisou, chargés de la visite des chantiers avant l'entrée des ouvriers, se servaient de lampes de sûreté. Enfin il convient de noter que la mine était équipée d'outillage électrique et que des locomotives à trolley circulaient dans le retour d'air général. Poussières. — La mine de Naomi nous a paru fort peu; poussiéreuse. Dans la plus grande partie de la voie principale, même dans la galerie de roulage, on ne constatait pas de poussières. Il y en avait rarement dans les entrées de quartiers ou dans les chambres. L'entrée du quartier 19 est une de celles qui nous ont paru les plus poussiéreuses : encore la poussière n'était-elle pas très fine. Enfin certaines parties de la mine, notamment la voie principale Ouest et plusieurs entrées Ouest, étaient humides. En raison de cet ensemble de circonstances favorables, on ne pratiquait presque aucun arrosage dans la mine de Naomi. Récit de la catastrophe. — Effets et causes de l'explosion. — L'explosion de Naomi s'est produite le dimanche l ep décembre 1907, à 7" 40 du soir. Le travail était organisé à deux postes, le poste lé plus important étant celui du jour, qui comprend environ deux cents hommes. Le poste de nuit, qui commence la dimanche à quatre heures du soir, ne comprend qu'une quarantaine d'ouvriers. Il y en avait ce jour-là 34 au fond qui furent tous tués. Il est probable ici encore, comme à Darr et à Monongah, qu'en raison de la destruction des barrages et de la désorganisation immédiate delà ventilation, presque tous les ouvriers présents dans la mine étaient destinés à périr.
DE MONONGAH, DARR ET NAOMI
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L'explosion fut beaucoup moins étendue et généralisée
FIG. 43.
que dans
— Mine
de Naomi ;
effets dynamiques et calorifiques,
les deux cas précédemment étudiés.
Les