Cette page est protégée. Merci de vous identifier avant de transcrire ou de vous créer préalablement un identifiant.
DE MONONGAH, DARR ET NAOMI
199
effets furent également beaucoup moins violents. | Les effets dynamiques se sont limités presque uniquement à des renversements de portes et barrages. Toutes les séparations entre le roulage principal et la voie d'air Est ont été renversés vers l'Est. Inversement la plupart des portes et barrages situés entre le roulage principal et la voie d'air Ouest ont été renversés vers l'Ouest, à l'exception d'un barrage situé au voisinage de l'entrée 33 (fig. 43 et 44). Dans les entrées de quartiers et les chambres, on a constaté peu d'effets dynamiques ; des cars ont été bousculés par une poussée venant de la principale; quelques barrages ont sauté entre entrées voisines ; il y a eu quelques éboulements, notamment dans l'entrée 19. De l'ensemble de ces faits, l'on peut' conclure à un développement de l'explosion dans la voie principale de roulage et à une localisation de l'origine, soit dans la voie principale, soit du côté des avancements. L'emplacement et l'état des cadavres donnent quelques indications intéressantes pour la détermination du point initial. Aucun homme ne travaillait ou ne circulait dans la partie de la mine située à l'Est de la voie principale. Il y a donc toute probabilité pour que l'explosion n'ait pu prendre naissance de ce côté. On travaillait dans le quartier 29 ; 14 des 20 ouvriers qui s'y trouvaient ont pris la fuite et sont tombés asphyxiés les uns près des autres au moment où ils atteignaient la voie principale de roulage. Les trois autres ont été retrouvés morts, mais non brûlés, dans les chantiers où ils travaillaient. Trois ouvriers travaillaient dans une chambre du quartier 22 et y ont été trouvés légèrement brûlés ; mais aucune indication ne donne à penser que l'explosion soit partie de cette région. Deux corps ont été retrouvés légèrement brûlés dans l'une des galeries de traçage de la nouvelle voie secon-