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MACHINES D'EXTRACTION ÉLECTRIQUES
ments typeGS 18/ de l'A. G de Berlin, d'une capacité de 220 ampères-heures ; le courant de charge peut aller jusqu'à 136 ampères, celui de décharge à 600 ampères, pendant peu de temps d'ailleurs. Ces accumulateurs ont fourni un bon service depuis trois ans qu'ils fonctionnent. Une expérience a été faite sur la consommation de cette installation: en neuf heures et demie, l'on a fait 121 traits et retiré 330 tonnes de minerai de 570 mètres de profondeur; l'on a mesuré aux barres une dépense de 1.360 kilowattskw heures, d'où l , 93 par cheval dans le puits. Les moteurs k8; à gaz, d'autre part, consomment 0 ,6 d'anthracite par kilowatt-heure ; la dépense par cheval dans le puits se monte donc à : 0,6
x 1,93 = l
k
s,16
d'anthracite, ce qui représente une économie considérable sur l'ancienne machine à vapeur installée précédemment à ce puits, qui consommait 40 kilogrammes de vapeur par cheval dans le puits. Ce système, bien que comportant l'emploi d'accumulateurs, semble cependant fonctionner d'une manière très satisfaisante ; car, après l'expérience de plusieurs années faite à Ottiliœ Schacht, l'on est en train de monter une installation semblable à Rammelsberg, près de Gosslar, mine de galène et pyrite cuivreuse appartenant, comme celle de Ottiliœ Schacht, à l'État prussien. L'électricité sera fournie par deux turbines à eau installées au fond d'un puits de 32 mètres de profondeur et recevant l'eau sous une charge de 52 mètres. L'évacuation de l'eau se fera par une galerie à flanc de coteau. Cette utilisation de la force hydraulique se retrouve encore dans une autre mine de blende et galène à Grund, toujours dans le Harz; là, les eaux arrivent au fond d« puits sous une charge de 150 mètres et actionnent des
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roues Pelton commandant les génératrices triphasées ; l'évacuation des eaux se fait par la grande galerie Ernst August, qui traverse tout le massif du Harz et qui évacue à flanc de coteau les eaux de presque toutes les mines de la région. La machine d'extraction est, d'ailleurs, en réalité un simple treuil à engrenages commandé par un moteur asynchrone. Les résistances de manœuvre sont liquides ; elles sont du type adopté au Grand-Hornu avec pompe de circulation du liquide. Nous n'avons eu, d'ailleurs, aucun chiffre sur cette installation. Ce système de la batterie de secours pour parer aux à-coups peut encore être employé avec une centrale à courants triphasés. On pourrait mettre en bout d'arbre du groupe convertisseur un survolteur spécial placé en série avec une batterie d'accumulateurs, en dérivation dans le réseau d'alimentation du moteur d'extraction ; les variations de vitesse du groupe convertisseur pourraient suffire à la rigueur à obtenir les variations de voltage du survolteur. Pour obtenir un réglage plus facile, on peut employer un survolteur dont les inducteurs sont composés de trois enroulements : l'un est aux bornes de la batterie, l'autre est relié en dérivation aux bornes de la dynamo de démarrage, la troisième en série avec le moteur d'extraction; de cette façon, la tension aux bornes du moteur d'extraction et le courant demandé par le moteur, c'està-dire l'énergie demandée par le moteur, contribuent à l'excitation du survolteur. Il suffit de déterminer convenablement, le sens et le nombre des ampères-tours respectifs de chaqne enroulement, pour obtenir un amortissement suffisant des à-coups. Cette disposition fait l'objet d'un brevet de la maison Siemens-Schuckert. Dans un autre brevet de la même maison, le survolteur est calé sur l'arbre du moteur d'extraction, dont la vitesse est fonction de la différence de potentiel aux