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MACHINES D'EXTRACTION ÉLECTRIQUES
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MACHINES D'EXTRACTION ÉLECTRIQUES
bornes; l'induit de ce survolteur est en série avec la batterie reliée, comme dans le cas précédent, aux bornes de la génératrice spéciale ; l'inducteur est traversé par le courant total alimentant la machine d'extraction. Nous n'avons pas eu, d'ailleurs, l'occasion de voir appliquer ces deux derniers systèmes; nous ne savons même pas s'ils ont été réalisés pratiquement. INSTALLATIONS DE LIGNY-LÈS-AIRE, SIÈGE DE TIREMANDE. MINE DE HOUILLE (PAS-DE-CALAIS).
Cette installation présente plusieurs particularités, qui lui réservent une place à part dans l'étude des machines d'extraction électrique. Cette machine est faite pour extraire par heure 105 tonnes de charbon de 400 mètres de profondeur ; le puits possède également des étages intermédiaires à 209 mètres et 270 mètres. La charge utile est de 2.200 kilogrammes. La cage à quatre bennes pèse 3-200 kilogrammes. La vitesse maximum est de 9 m ,4. La machine doit faire 48 traits à l'heure ; la pause doit être dix-sept secondes ; la cordée proprement dite de cinquante-huit secondes. Le câble rond pèse 4 kg ,5 le mètre courant; il a un diamètre de 38 millimètres. Le contre-câble plat pèse le même poids au mètre courant. La machine d'extraction est montée directement dans le chevalement au-dessus du puits ; elle est du système Kœpe ; une molette unique placée en dessous de la machine ramène l'un des brins du câble au-dessus du puits. Cette disposition a l'avantage de donner au câble sur la poulie Kœpe ùn plus grand arc d'enroulement ; mais les deux courbures successives en sens contraire fatiguent certainement le câble.
Cette disposition de la machine d'extraction sur le chevalement se retrouve dans une mine de Belgique. Une installation analogue est en montage actuellement à la Deutschland Grube, en haute Silésie, où elle remplacera une vieille machine d'extraction à vapeur. La machine d'extraction proprement dite se compose d'une poulie Kœpe de 4 mètres de diamètre ; cette poulie est clavetée sur le même arbre que deux moteurs à courant continu en série à 18 pôles et pôles de commutation. Chacun de ces moteurs est calculé pour 500 volts, 500 ampères, 45 tours maximum. Accélération maxima, l m ,55. En raison des difficultés de montage d'une telle machine sur un terrain aussi peu stable que la plate-forme d'un chevalement, on n'a muni la machine que de deux paliers ; l'arbre est renforcé en conséquence. L'on n'a pas encore trouvé d'inconvénients à cette disposition. Le système employé pour obtenir l'égalisation de la puissance demandée à la centrale est le système Lahmeyer ; le réseau des connexions est représenté ci-après (fig. 15). Le groupe à génératrice spéciale se compose d'un moteur A, de la génératrice spéciale B et d'un survolteur C; un volant est monté sur l'arbre commun. Le courant passe par C, A et revient aux barres ; la génératrice spéciale B est en série avec A. Le moteur A est normalement pleinement excité ; la génératrice B a son excitation réglée par le machiniste. A l'arrêt, la force électromotrice B est opposée à celle de A ; les moteurs de la machine d'extraction sont donc arrêtés. Pour démarrer, l'on diminue progressivement la force électromotrice de B jusqu'à la rendre nulle, et ensuite, pour augmenter de vitesse, l'on renverse la force électromotrice de B, qui s'ajoute alors à celle de A, on peut ainsi obtenir le double de la force électromotrice du réseau.