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NOTE SUR LA FABRICATION ÉLECTROLYTIQUE
C'est dans ce deuxième cas qu'on a employé ordinairement le type de cuve n° 2, qui met en face de l'extrémité des anodes une cathode comprimée et cuite à l'avance, ayant une surface de 0 mi ,900 avec une conductibilité élevée. Dans les autres variantes, l'ensemble des parois en pisé de carbone joue le rôle de cathode. Les anodes sont suspendues, par l'intermédiaire de tiges de cuivre, à des barres plates en cuivre placées à une certaine hauteur au-dessus de la cuve. Dans les anciennes installations, le réglage de leur position en hauteur se fait simplement à la main, au moyen de vis de pression traversant un étrier. Cette disposition est simple, mais elle oblige le personnel à monter sur le bord des cuves et à faire un travail assez pénible au milieu d'un courant de gaz chauds, qui monte au-dessus de celles-ci; elle ne serait pas applicable à des électrodes un peu lourdes. Pour faciliter la manoeuvre de ces dernières, on a eu recours à une disposition consistant à remplacer la simple tige de cuivre employée primitivement par une crémaillère sur laquelle agit un pignon monté sur un arbre horizontal. A une extrémité de l'arbre, se trouve une roue dentée, commandée par une chaîne sans fin qui agit simultanément sur toutes les roues analogues et donne par suite un déplacement égal à chacune des électrodes. Mais, en fait, toutes les anodes ne s'usent pas avec la même rapidité ; il faut donc, de temps à autre, faire subir à certaines d'entre elles de petits déplacements de réglage. Pour permettre ces manœuvres accessoires, on cale sur les extrémités extérieures des arbres .horizontaux non pas les roues dentées actionnées par la chaîne sans fin,' mais bien des disques de diamètre un peu moindre et portant, sur une circonférence, un nombre convenable de trous équidistants. Les roues dentées, perforées d'une manière identique, sont juxtaposées aux disques; elles sont folles sur le même arbre. On peut les rendre solidaires
DE L'ALUMINIUM
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de celui des disques, en engageant une goupille dans deux trous pratiqués, l'un à travers, un disque, l'autre à travers la roue correspondante, et préalablement placés en face l'un de l'autre ; on peut ensuite opérer le réglage des électrodes,' non pas avec une rigueur absolue, mais du moins avec une précision suffisante en pratique. Ce système de manœuvre simultanée des électrodes, qui fonctionne aux usines de Venthon et de Chedde, constitue un progrès incontestable au point de vue de la commodité du travail. Dispositions générales des usines. — Les cuves d'électrolyse sont installées ordinairement dans des halles de grandesdimensions et disposées, à l'intérieur de ces halles, de manières fort diverses. La combinaison qui permet d'en placer le plus grand nombre dans une halle de surface donnée consiste à les ranger en crémaillère sur une ligne un peu oblique par rapport à la section transversale de la halle. Les cuves se touchent successivement par un angle, ou plus exactement par une très petite partie d'un de leurs longs côtés 'fig. 3), toutes leurs faces restant accessibles. Cette disposition est économique au point de vue des frais d'installation, mais elle rend le travail assez incommode, et elle accentue l'élévation de température dans la halle ; aussi ne la trouve-t-on que dans des usines de création ancienne. Aujourd'hui, on isole complètement les cuves les unes des autres et on les dispose le plus souvent en rangées parallèles à la longueur du bâtiment, la plus grande dimension de chacune d'elles étant orientée dans le sens transversal. On réserve, entre les longs côtés des cuves, des espaces libres variant entre l m ,20 à l m ,60 ; entre les petits côtés, d'autres espaces compris entre 2 à 4 mètres. A l'usine de Saint-Jean-de-Maurienne, par exemple, une halle de 80 mètres sur 25 renferme soixante cuves, alignées sur quatre rangées de quinze cuves chacune, ce qui correspond à une surface moyenne