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NOTE
SDR
LA
FABRICATION
ÉLECTROLYTIQUE
lithe et de globules d'aluminium, qu'il est ensuite fort difficile de résoudre en ses éléments. En principe, l'aluminium se sépare plus facilement du bain éleetrolytique quand il existe déjà une couche de métal liquide sur le fond de la cuve. On doit donc éviter de vider complètement celleci au moment de la coulée. En allure normale, le bain, maintenu à l'état de fusion parle passage du courant, est recouvert d'une croûte solidifiée sur laquelle on accumule une couche d'alumine. Autour de chaque anode existe une zone incandescente de faible largeur, d'où se dégagent des flammes peu intenses en allure normale. Quand ces flammes se développent et prennent une coloration jaune, c'est l'indice d'une allure trop chaude; il faut alors diminuer un peu l'intensité du courant en relevant les anodes. D'autre part, pour obtenir une marche régulière de l'électrolyse, il convient de maintenir la proportion d'alumine dissoute entre des limites convenables. Un excès d'alumine rendrait le bain pâteux et donnerait liéu, par suite, à des pertes d'aluminium sous forme de globules impossibles à réunir ; une insuffisance provoquerait la décomposition partielle du fluorure d'aluminium et, par suite, l'altération du bain. Cette dernière modification du phénomène éleetrolytique se manifeste par un relèvement très marqué de la force électromotrice nécessaire, relèvement que l'on ne peut évaluer par le calcul, comme nous l'avons vu, l'élément essentiel d'un pareil calcul, la chaleur moléculaire de formation du fluorure d'aluminium, faisant défaut. On est donc obligé de se contenter des chiffres fournis par la pratique ; or ces chiffres ne sont pas concordants parce qu'il y entre, outre la force électromotrice théorique correspondant à la décomposition soit de A1'0 :! soit de A1 2 F1 6 , celle qui est nécessaire pour assurer le passage du courant entre les électrodes, et même, dans certaines évaluations, celle qui correspond à toutes les
DE
L'ALDMINIUM
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résistances secondaires du circuit. Ch. -M. Hall avait donné, à l'origine, le chiffre de 5", 5 pour la valeur normale de la chute de tension par cuve d'électrolyse; il admettait que ce chiffre devait se décomposer en 2', 2 pour l'électrolysede l'alumine dissoute et 3 V ,5 pour l'effet Joule. Mais le premier de ces deux éléments avait été certainement évalué trop bas ; l'expérience a montré qu'il en était de même pour le chiffre total qui doit être relevé d'une unité au moins. Vers 1895, la Pittsburg Réduction Company indiquait les chiffres de 7 volts pour l'électrolyse de l'alumine et de 12 volts pour celle des fluorures, mais il ne faut considérer ces chiffres que comme de simples approximations, puisque la fraction correspondant à l'effet Joule est essentiellement variable. Le premier chiffre a pu être abaissé dans certains cas à 6 V ,5, mais en même temps on constatait que la production d'aluminium par cuve diminuait de près d'un tiers. Il est probable que la réduction de la chute de voltage par cuve avait été obtenue par un abaissement du voltage aux bornes de la dynamo, d'où une diminution importante de l'intensité du courant traversant toutes les cuves. En travail normal, la chute du voltage, par cuve, varie entre 8 et 10 volts; certaines usines considèrent que ce serait plutôt entre 9 et 10. On paraît admettre généralement un tension de 15 à 16 volts comme étant celle qui correspond au commencement de la décomposition des fluorures du bain. Pour éviter de laisser ce phénomène se développer, on met en dérivation, entre les deux électrodes delà cuve, une lampe électrique réglée de manière à devenir incandescente à partir du voltage ci-dessus. Dans certaines usines même, on règle cette lampe de manière à ce qu'elle commence à éclairer à partir de 20 volts seulement ; bien avant que ce chiffre ne soit atteint, le personnel est averti de l'excès de voltage par un phénomène caractéristique, assez difficile à expliquer d'ailleurs. Les barres de cuivre qui servent à